Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?

Si un élément devait l'emporter sur les autres, une réponse plus précise pourrait être apportée par mes associés. Pour ma part, je pense qu'il s'agit d'un juste dosage entre des facteurs techniques et humains devant obligatoirement concourir ensemble et faire en sorte que cette décision devienne une évidence pour tous.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Le métier d'avocat a souvent été exercé au sein de ma famille et cette orientation a été naturelle. Selon moi, sans remettre en cause les différentes équivalences existantes, rien ne remplacera l'apprentissage en faculté de droit et mon parcours étudiant reflète cet état d'esprit. Depuis le début de ma carrière je me suis orienté vers des cabinets français de taille humaine. La souplesse de fonctionnement de telles structures permet de s'adapter à tout type de situations au bénéfice d'un travail sur mesure et une optimisation de la relation client. Ce caractère est particulièrement vrai au sein de Stehlin & Associés qui, en outre, dispose d'une forte capacité de développement compte tenu de son orientation internationale.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Je n'ai pas eu d'influence particulière. Il s'agira en ce qui me concerne de l'acquisition d'une expérience grâce aux personnes avec lesquelles j'ai travaillé au cours de ma carrière, avocats et clients, en gardant le recul nécessaire pour en tirer le meilleur parti.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Je ne vois pas de souvenir unique, mais l'euphorie générale qui règne dans les derniers jours qui précèdent la conclusion d'une transaction, période au cours de laquelle des liens particuliers se créent entre l'ensemble des participants, clients et conseils.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Le début de ma carrière s'est focalisé sur le droit des sociétés et ses aspects les plus techniques. Ceci a été un socle essentiel aux opérations de fusions-acquisitions, de private equity et de joint-venture que je pratique actuellement.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

La période électorale et le début de l'année ne sont pas propices à des actualités majeures en matière de fusions-acquisitions. La conjoncture économique laisse envisager des restructurations ainsi que des opérations de désendettement compte tenu de la situation de certains groupes qui se concrétiseront par la réalisation de cessions. Des opérations ont d'ores et déjà débuté et ce processus devrait se poursuivre en 2012.

Qui conseillez-vous ?

La clientèle est diversifiée. Groupes industriels ou financiers, fonds d'investissements, family office ou encore dirigeants d'entreprise sur des transactions de small ou mid caps.

Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?

Mon association intervient dans une phase de croissance générale du cabinet à mener en cette période difficile qui laisse en réalité la place à de nombreuses opportunités.