Pas de reprise du bail rural pour le repreneur sans habitation fixée

Immobilier / Construction
Outils
TAILLE DU TEXTE

Lorsqu’un congé pour reprise est donné, il est nécessaire que le repreneur bénéficie d’une habitation déterminée mentionnée dans le congé sans incertitude.

M. et Mme Z. ont consenti, en 1982, un bail rural dont M. X. est devenu cessionnaire. En 2013, M. Z. et sa fille, Mme Y. ont délivré un congé à M. X. pour reprise au profit de M. Y., le fils de Mme Y. M. X. a alors saisi le tribunal paritaire des baux ruraux en annulation du congé. Dans un arrêt du 4 avril 2016, la cour d’appel de Riom a validé le congé. L’article L. 411-47 précise en effet qu’en cas de congé pour reprise, celui-ci doit notamment indiquer, sous peine de nullité, l’habitation que devra occuper le repreneur. La cour d’appel a ainsi relevé que même si par l’effet d’autres décisions, le repreneur était privé d’une (...)

L'article complet est réservé aux abonnés

Vous êtes abonné(e) à LegalNews ? Identifiez-vous
Je m'identifie
Pour découvrir nos formules d'abonnement,
Je m'abonne
Lex Inside du 18 avril 2024 :

Lex Inside du 15 avril 2024 :

Lex Inside du 5 avril 2024 :