Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Genesis Avocats ?

En 18 ans d’exercice dans de grosses structures, j’ai eu le temps de réfléchir à la pratique du métier et aux relations que je souhaitais entretenir avec mes clients, associés et confères. Cet exercice de maturation n’a été ni évident, ni rapide. Mais riche de cette expérience, j’ai souhaité tenter “l’aventure” d’une démarche plus entrepreneuriale et plus collective. Dans mon domaine d’activité et compte tenu de mes aspirations personnelles, les structures ne sont pas légion ; le choix de Genesis s’est imposé. Nous nous connaissions et nous apprécions et le droit de l’environnement figure dans l’ADN du cabinet : des quantités de choses à faire ensemble donc et l’envie de les faire ensemble.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Par ma formation, mon parcours est d’une certaine manière atypique : j’ai été à la fac de droit aux Etats-Unis avant d’y aller en France. Divers aussi parce que pas uniquement juridique : Sciences Po Paris et programme d’analyse des politiques publiques aux Etats-Unis. Professionnellement, rien d’exotique, j’ai un parcours linéaire, de stagiaire à collaborateur puis associé.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

 Je n’aime pas le terme de « carrière ». Je n’ai pas de plan à longue échéance me concernant. Je crois à l’effort et aux opportunités et n’ai pas le sentiment de « faire carrière ». J’exerce un métier que j’aime. Cela étant, en termes d’influence, j’ai eu la chance de commencer dans un cabinet où l’on était lancé dans l’arène très vite et avec beaucoup d’autonomie. Je crois que ce sont donc les clients qui, par leur diversité et leurs attentes, m’ont le plus influencé et appris.

 Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

 Ils sont nombreux. Les plus satisfaisants sont les travaux d’équipe quand les compétences de chacun s’articulent spontanément pour apporter un produit fini fouillé, cohérent et opérationnel. La récompense, c’est la reconnaissance et la confiance du client.

 Quels sont vos domaines de compétences ?

 J’interviens en conseil et en contentieux. Ma compétence est étendue (j’espère !) et couvre essentiellement le droit de l’environnement industriel : c'est-à-dire l’ensemble des règles régissant activités, services et produits et concourant à la protection de l’environnement et de la santé publique.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

- la demi-mesure de la circulation alternée ;

- la « fracturation » progressive de la position officielle de la France sur la question des gaz de schiste…

Qui conseillez-vous ?

Des entreprises industrielles pour l’essentiel, étrangères et françaises. Des Etats étrangers, de plus en plus souvent.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

En termes de positionnement, il y a une vraie place sur le marché pour les cabinets de taille intermédiaire comme le nôtre. Une vraie place pour un service « cousu main », pour une vraie proximité avec le client, pour un travail qui allie quatre éléments déterminants : la connaissance du client et de ses métiers, l’excellence technique et l’expérience dans le domaine dans lequel le client vous sollicite, la capacité à offrir un conseil véritablement opérationnels et la réactivité.

C’est en cela que je veux nous rendre incontournables.

En termes de rayonnement, sortir de nos frontières hexagonales ; pas parce que c’est glamour mais parce que c’est intéressant et indispensable. Les entreprises françaises et étrangères sont très actives au Moyen Orient et en Afrique notamment. Nous avons l’expérience et les partenaires locaux pour les y accompagner.

En termes plus personnels enfin : développer mon équipe.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier