Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Teynier Pic ?

Teynier Pic est un acteur incontournable dans le monde de l’arbitrage international et du contentieux des affaires : c’est la première boutique du genre et ses avocats sont d’une rare qualité. Le cabinet se développe par ailleurs à l’international avec la mise en place d’une alliance stratégique avec Griffin Litigation PLLC, boutique basée à Londres et à New York, et le recrutement de jeunes avocats en provenance de l’étranger. Cela avait du sens de rejoindre cette boutique.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Après une double formation en droit français et en droit anglo-américain à Paris, je suis parti à San Francisco pour un LL.M. J’ai passé le barreau de New York, puis le barreau de Paris. J’ai été collaborateur chez Latham & Watkins à Paris pendant 10 ans. Ensuite, j’ai rejoint le Cabinet Lazareff Le Bars en qualité d’associé, avant de fonder mon propre cabinet en septembre 2015. J’enseigne enfin depuis le début de ma carrière.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Valérie Bouaziz Torron et Laurent Jaeger ont été de véritables mentors chez Latham & Watkins : Valérie m'a formé au contentieux des affaires et m’a fait découvrir la médiation. J’ai travaillé à ses côtés sur des dossiers emblématiques. Laurent m'a permis d’accéder à mes premiers arbitrages internationaux d'envergure.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

J'ai énormément d'excellents souvenirs, souvent liés à des rencontres ou à des victoires. Le meilleur est sans doute la lecture de la sentence de mon premier arbitrage d'envergure qui m'avait occupé deux années et qui donnait raison à notre cliente sur l’ensemble des points litigieux. Mes premières audiences d'arbitrage et la pratique de la "cross examination" constituent également des souvenirs mémorables.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Je suis à la fois un spécialiste du contentieux avec une expertise sur les questions de droit international privé (obtention de preuves à l'étranger, litispendance, exequatur, significations des actes judiciaires ou extra-judiciaires à l'étranger, etc.) et de la procédure civile (voies d'exécution, procédures d'urgence, etc.), et un expert de l’arbitrage commercial international. J’ai par ailleurs développé un tropisme pour les modes alternatifs de résolution des conflits (médiation tout particulièrement). Enfin, j’ai toujours conservé un goût marqué pour le droit américain que je continue à enseigner.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

L'actualité est très riche mais j'ai été marqué par l'adoption de la Loi Sapin II qui est venue modifier les règles applicables en matière d’immunité souveraine d’exécution et rendre plus difficiles l’exécution forcée des jugements et des sentences arbitrales contre des Etats souverains.

Qui conseillez-vous ?

Mes clients sont très variés et vont de grands groupes français ou internationaux à des fonds d'investissements ou à des start-up en passant par des Etats.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

D’abord participer à la dynamique en cours chez Teynier Pic et participer à son développement à l’international à travers son réseau mais aussi ses relations avec d’autres firmes d’excellence en arbitrage international. D'un point de vue plus personnel, je souhaite continuer à développer activement mon activité de conseil en arbitrage et d’arbitre.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)
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