Xavier Pican, Associé, Osborne Clarke

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Xavier Pican, Associé, Osborne ClarkeLe Monde du Droit a interrogé Xavier Pican, nouvel associé d'Osborne Clarke.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Osborne Clarke ?

J'ai décidé de rejoindre Osborne Clarke pour 3 raisons principales. La première est que j'ai eu le plaisir de croiser il y a quelques mois les équipes d'Osborne Clarke et j'ai pu apprécier leurs qualités non seulement professionnelles mais également humaines dans la gestion d'un dossier compliqué. La seconde raison de fond est liée au positionnement de ce cabinet résolument axé sur la transformation numérique de l'économie. La réputation d'Osborne Clarke en France et au-delà est très forte sur les thématiques qui y sont liées. Cela correspond à ce que je veux offrir à mes clients : un ancrage stratégique clair et une réputation de premier plan. Enfin, le projet d'Osborne Clarke à Paris est très intéressant car il permet de travailler dans un contexte très international, de bénéficier d'une marque, d'une démarche d'innovation permanente et d'un réseau, tout en gardant une approche très entrepreneuriale du métier d'avocat.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Je travaille depuis toujours (en ce compris mes 12 années passées dans l'industrie) pour des sociétés ou la technologie est le moteur de leurs développements. J'ai pu acquérir une expérience importante en négociations complexes et multiculturelles. J'ai donc développé des compétences particulière en Propriété Industrielle (Marques, Brevets), en droit de l'informatique et données personnelles; tant en conseil qu'en contentieux. Mon gout prononcé pour les innovations technologiques m'a permis de développer une compétence plus particulière dans le secteur de l'Energie et des smartcities.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

De manière globale, la réforme (GDPR) sur le traitement des données personnelles va profondément et durablement modifier la prise en charge de ces sujets par les entreprises et ceci dans tous les secteurs. De leur capacité rapide à intégrer cette réforme dépendra la compétitivité des entreprises sur le marché de ce qui est convenu d'appeler l'or noir du XXIème siècle.

Les avocats et juristes praticiens des secteurs technologiques ne peuvent que rester attentifs aux développements rapides de l'utilisation des robots, de l'intelligence artificielle ou encore du block Chain. Ces innovations techniques sont autant d'opportunités pour nous et nos clients.

Enfin, je pense que le Brexit aura des conséquences importantes notamment sur les sujets de droit des marques et des brevets et notamment sur le mouvement de convergence européenne vécu par ces matières depuis 30 ans.

Qui conseillez-vous ?

Je conseille autant des grands groupes industriels, des entreprises intermédiaires mais également de jeunes entreprises. Leurs caractéristiques communes sont l'innovation, la protection de leurs actifs incorporels et une certaine projection de leurs activités en Europe et dans le monde.
Je conseille donc des entreprises dans le secteur du numérique mais également dans les secteurs de l'énergie, de l'immobilier et des transports.

Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?

Offrir à nos clients une plateforme dynamique, professionnelle et performante et aider mes associés à continuer le développement d’Osborne Clarke à Paris. Notre équipe ressemble à ses clients. C'est une entreprise qui doit savoir offrir la meilleure qualité de services dans des contextes économiques variés.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)


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