Ghjuvana Luigi fonde Kadéï, une boutique dédiée au développement, au financement de projets en Afrique subsaharienne et à la résolution des différends y afférent

Vie des cabinets
Outils
TAILLE DU TEXTE

Forte de plus de 13 ans d’expérience, Ghjuvana Luigi, rejointe par Sarah Sameur, fonde sa boutique, Kadéï, pour offrir aux États africains, institutions financières internationales, banques et acteurs privés locaux et internationaux, une expertise de premier plan en développement et financement de projets dans toute la région subsaharienne francophone.

Le nom du cabinet « Kadéï » fait référence aux valeurs intrinsèques portées par une tribu de la région de la Haute-Sangha, au Cameroun, qui enseigne que « Travail », « Paix » et « Appartenance Universelle » représentent les fondements du « vivre- ensemble ».

« Un manifeste évident pour le cabinet dont l’unique ambition est d’œuvrer – en harmonie avec les acteurs publics et privés – pour l’Afrique, nouveau pilier de la croissance économique mondiale », explique Ghjuvana Luigi, l’associée fondateur.

L’ambition de ses associées est de créer une boutique dédiée au développement, au financement de projets et à la résolution des différends et arbitrage.
Il sera composé d’avocates et d’avocats délivrant des prestations de qualité à haute valeur ajoutée à la hauteur de la réalité, des défis et des ambitions économiques de la région. Kadéï est porté par la perspective de contribuer à la réussite de projets pérennes, inclusifs et riches de sens au profit de ses clients et des populations concernées. Cette vision est l’ADN du Cabinet et de ses avocats, rompus à la pratique des affaires et experts de terrain en Afrique subsaharienne francophone.

« Notre expérience pointue du terrain et notre véritable compréhension des défis économiques du continent sont nos véritables atouts, mais nous avons surtout à cœur de délivrer des prestations d’excellence conformes aux standards internationaux à des coûts adaptés à la réalité du marché » expliquent Ghjuvana Luigi et Sarah Sameur. 

L’éthique et l’impact social sont au cœur des préoccupations de Kadéï : « Nous voulons être des « avocats à impact » - au regard des crises économiques, sociales et environnementales que les populations mondiales traversent, nous avons le devoir de nous engager particulièrement dans le conseil juridique de grands projets intégrant les enjeux ESG. Nous souhaitons aussi être une alternative éco- responsable. Plus généralement, les grands projets d’infrastructures et d’énergie doivent réellement prendre en considération les besoins des communautés et populations locales. La mise en place de grands projets dans des secteurs clés doit permettre aux États d’atteindre leurs objectifs de développement durable mais aussi de développer et d’améliorer les services publics, éléments clés du développement en Afrique subsaharienne » selon les deux Associées de Kadéï.

Kadéï intervient à toutes les étapes du projet : aux stades du développement et du financement, mais également dans le cadre du règlement des différends.
Quant à sa clientèle, Kadéï se positionne tant aux côtés des États africains, des institutions financières internationales, des banques africaines et étrangères, des grands groupes qu’aux côtés des PME / PMI locales et internationales.

Membre du barreau de Paris depuis 2008, Ghjuvana Luigi a exercé pendant plus de 13 ans dans de grands cabinets d’avocats internationaux à Paris (Eversheds Sutherland, Lazareff Le Bars, Fasken) en matière de projets, financement de projets et arbitrage en Afrique subsaharienne.
Elle conseille tant les États africains, les institutions financières internationales, les banques que les acteurs privés (locaux ou internationaux) et intervient principalement dans les secteurs de l’énergie, de l’énergie renouvelable et des infrastructures.
Sa connaissance approfondie des législations nationales et des systèmes régionaux (OHADA, UEMOA, CEDEAO, CEMAC, COMESA) l’a conduite à accompagner de nombreux clients au Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Gabon, Ghana, Guinée-Équatoriale, Île Maurice, Kenya, Madagascar, Mali, Namibie, Mauritanie, Mozambique, Niger, Nigeria, RDC, République du Congo, Sénégal, Sierra Leone, Tanzanie, Togo, Rwanda, Tchad et Zimbabwe.
Elle dispose, par ailleurs, d’un savoir-faire spécifique dans l’appréhension et la compréhension des risques et enjeux qui peuvent survenir dans la mise en œuvre de tels projets en Afrique subsaharienne pour avoir également assisté ses clients dans le cadre de procédures judiciaires ou arbitrales (CCJA, CCI, ad hoc).

Membre du barreau de Paris depuis 2019, Sarah Sameur a débuté sa carrière en qualité de juriste en fonds d’investissement au sein d’une société de gestion internationale avant de la poursuivre en droit bancaire et financier dans de grands cabinets d’avocats internationaux et au sein de la Banque européenne d’investissement.
Elle a par la suite été conseillère juridique internationale au sein de l'African Legal Support Facility (ALSF), une organisation internationale du groupe de la Banque africaine de développement basée à Abidjan, et a, dans ce cadre, accompagné de nombreux États africains francophones sur la structuration et la négociation de projets dans les secteurs des infrastructures et des énergies renouvelables. Elle a également élaboré et conduit des programmes de renforcement des capacités juridiques pour les autorités publiques et les hauts fonctionnaires.
Forte d’une expérience en développement et financement de projets en Afrique subsaharienne francophone, son champ d’intervention s’étend au financement d'opérations immobilières ainsi qu’aux opérations de financement export

Pour les deux Associées, « Kadéï est véritablement engagé dans les secteurs clés indispensables pour assurer de façon inclusive le développement économique, social et environnemental du continent africain : la production d’énergie, d’énergie verte et d’infrastructures locales et régionales essentielles. Le potentiel de croissance économique en Afrique est une réalité et nous avons à cœur de conseiller au mieux notre clientèle d’investisseurs et d’autorités publiques pour relever les grands défis du continent ».


Lex Inside du 23 avril 2024 :

Lex Inside du 18 avril 2024 :

Lex Inside du 15 avril 2024 :