Enjeux en termes de protection des données du contact tracing lié au COVID-19

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Norton Rose Fulbright, cabinet d'avocats d’affaires international, a publié une étude sur les risques réglementaires et politiques liés à la recherche des cas contacts du COVID-19 et aux technologies utilisées à travers 18 juridictions.

L'étude réalisée au niveau mondiale décrypte les principaux enjeux en Afrique du Sud, en Australie, au Canada, en Chine, aux Emirats Arabes Unis, en France, en Allemagne, à Hong Kong, en Italie, en Indonésie, en Pologne, à Singapour, en Thaïlande, en Turquie, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et aux États-Unis, notamment

Comment les gouvernements utilisent-ils la technologie pour surveiller et contrôler la propagation du COVID-19 ?

Quelles sont les principales préoccupations en matière de protection de la vie privée liées à l'utilisation des applications par les gouvernements et les organisations du secteur privé ?

Comment les applications collecteront-elles les données et comment les données stockées seront-elles utilisées et partagées ?

Menée en temps réel, l'enquête souligne de grandes divergences entre les approches nationales et met en évidence les principaux risques pour la confidentialité des données que représente l'utilisation de la technologie pour tracer les infections au COVID-19. Dans de nombreuses juridictions analysées par Norton Rose Fulbright, les autorités nationales ont étudié la technologie et cherché à équilibrer le risque d'intrusion dans la vie privée de leurs citoyens avec les bénéfices que l'utilisation des applications de traçage du COVID-19 peut apporter à la santé publique et à la communauté.

« Il existe une tension évidente entre l'utilisation de la technologie comme stratégie de sortie du confinement et la préservation de la confidentialité des données. La manière dont les données des individus sont collectées et stockées est au centre de ce débat. L'utilisation d'applications qui impliquent la création de bases de données centralisées peut présenter des risques supplémentaires pour la vie privée et la cyber sécurité. Ce débat autour de l'utilisation des applications s'accentuera si, par exemple, les employeurs décident d'exiger de leurs employés qu'ils utilisent ces technologies avant de retourner au travail, afin de garantir la santé et la sécurité de leurs employés », explique Anna Gamvros, associée de Norton Rose Fulbright à Hong-Kong, responsable de la pratique cyber risk pour la région Asie Pacifique.


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