Emilie Chandler et Yannick Sala : « La Profession connaît des mutations profondes que l’Ordre doit accompagner »

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Le Monde du Droit a interrogé Emilie Chandler et Yannick Sala, avocats candidats aux élections au Conseil de l'Ordre de Paris 2018. 14 nouveaux membres du conseil de l’Ordre pour un mandat de 2019 à 2021, par binômes paritaires, une femme, un homme seront élus à l'issue des élections des 4 et 6 décembre 2018.

Pourquoi vous présentez-vous ?

Depuis notre prestation de serment, nous sommes très impliqués dans la vie associative et syndicale de notre Barreau. Nous avons notamment, tour à tour, présidé la Fédération Nationale des Unions de Jeunes Avocats (FNUJA).

Après avoir été collaboratrice, Emilie Chandler a créé sa propre structure puis a rejoint un cabinet d'affaires en qualité d’Of Counsel pour y fonder un département droit de la santé. Elle est actuellement Secrétaire du Conseil d'administration de l'EFB. Yannick Sala exerce principalement en droit des sociétés. Il est Vice-Président Délégué (Droit) de l’Union Nationale des Professions Libérales (UNAPL).

Nos parcours et engagements respectifs nous permettent d'apprécier pleinement les enjeux de notre Profession ainsi que les problématiques quotidiennes des avocats.

Nous avons par ailleurs développé des compétences particulières en matière d'accès au droit, de formation, de collaboration, d'installation et d'association.

C’est donc déterminés à agir au service de chaque avocat comme à relever collectivement les défis actuels et futurs de notre Profession que nous souhaitons nous engager avec conviction au sein du Conseil de l’Ordre.

Quels sont les principaux axes de votre programme ?

La Profession connaît des mutations profondes que l’Ordre doit accompagner.

Dans le respect de notre déontologie et de nos principes essentiels, nous considérons qu'il doit encourager les projets innovants, contribuer à l’évolution de nos exercices, identifier les marchés porteurs à conquérir, proposer des opportunités nouvelles et offrir les moyens de s’en saisir. L’Ordre doit être un accélérateur de carrière.

Nous militons également pour des formations initiale et continue plus professionnalisantes et plus proches des besoins de nos cabinets.

Enfin, nous entendons porter la voix de toutes et tous avec la volonté de briser les plafonds de verre et le souhait de rompre la solitude de l’avocat.

Quels sont les dysfonctionnements à l'Ordre ? Que proposez-vous comme solution(s) ?

L’Ordre est notamment vécu par de nombreux Confrères comme trop éloigné d'eux et de leurs préoccupations. La conséquence est qu'ils s'en désintéressent. Le faible taux de participation aux dernières élections ordinales le confirme pleinement.

Il nous faut travailler à recréer du lien.

Nous avons donc la volonté d’œuvrer ensemble pour un Ordre qui nous ressemble et nous rassemble.

Définitivement, nous souhaitons un Barreau uni, confiant et optimiste, un Barreau qui croit en lui-même.

Qu'avez-vous de plus que les autres candidats ?

Le Conseil de l'Ordre, c'est avant tout une équipe. Nous voulons y offrir notre ténacité pour travailler, notre enthousiasme pour proposer et notre disponibilité au service de l'ensemble des avocats du Barreau de Paris.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier)


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