Raphaël Crespelle, Associé, FTPA

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Raphael CrespelleLe Monde du Droit a interrogé Raphaël Crespelle à l'occasion de sa nomination en tant qu'associé au sein du cabinet FTPA.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre FTPA ?

Les raisons d’une rencontre sont toujours multiples et parfois complexes.

La personnalité et la force de persuasion d’Antoine Tchekhoff y ont beaucoup fait. Il règne une excellente ambiance au sein de ce cabinet qui est une des structures françaises les plus dynamiques du moment tout en conservant une taille et des principes de fonctionnement humains.

C’est un véritable projet entrepreneurial qu’il m’a été proposé de mettre en œuvre, c’est donc une belle opportunité qui m’a été offerte ; FTPA est une occasion unique d’élargir ma connaissance et ma pratique de la profession d’avocat au sein d’une équipe pluridisciplinaire et dynamique avec une clientèle prestigieuse.

Est-ce plus facile de rejoindre un nouveau cabinet quand on vient avec son équipe ?

Oui et non. Il est de prime abord probablement plus confortable de se déplacer avec son équipe, mais dans ces conditions l’intégration est probablement plus longue et difficile.

C’est un peu comme pour les voyages : voyager seul suppose de s’ouvrir plus et mieux aux autres. C’est précisément un de mes objectifs que de partager avec tous et m’enrichir de chacun.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Mon parcours se caractérise, je pense, par sa diversité. J’ai mené de front mes études de droit et une carrière professionnelle dès l’âge de 20 ans auquel j’ai été embauché comme juriste au sein d’un établissement public constructeur dépendant du secrétariat d’Etat aux Grands travaux.

J’ai ensuite passé près dix années au sein de l’administration centrale du ministère de la Culture pour y traiter les contentieux puis être en charge des contrats et de la commande publique. Expérience très riche qui m’a donné l’opportunité d’appréhender les fonctions de juriste dans toutes leurs approches allant de l’élaboration normative au contentieux en passant par le conseil à l’ensemble des services centraux, déconcentrés et des établissements publics.

J’ai accédé au barreau et monté mon cabinet d’avocat en individuel en 2003, pour m’associer avec quatre autres publicistes en 2011 en créant le cabinet Buès et associés. Pendant cette période, j’ai poursuivi une activité de formateur et conférencier, je me suis formé à la psychologie et la psychothérapie pendant six ans et persisté à faire de la compétition d’escrime.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

A ce jour, c’est Jacques Buès avec qui j’ai travaillé de près ou de loin pendant près de vingt années qui m’a transmis un certain sens du service public, le goût de travail bien fait et de l’exigence de chaque instant qui est son corolaire.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Ils sont nombreux. J’aurais envie de dire, à l’orée d’une nouvelle expérience professionnelle que c’est celui que je n’ai pas encore vécu.
Ce sont ceux pour lesquels il y a une rencontre entre la défense d’une cause juste et les intérêts de ceux qui en sont les dépositaires.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Je suis exclusivement publiciste. Toutefois, bien que titulaire d’un certificat de spécialisation en droit public, ce domaine d’expertise est, à lui seul extrêmement vaste. Je suis donc susceptible d’intervenir dans tous les domaines du droit public avec un domaine d’élection particulier dans le droit des contrats publics, notamment les marchés publics, mais également le droit de la responsabilité, du domaine et des biens. J’interviens indifféremment en conseil et en contentieux.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

L’actualité réglementaire comme jurisprudentielle en particulier dans le domaine du droit des contrats publics est hebdomadaire. Mon activité de formateur me conduit à me tenir en permanence informé des évolutions constantes de la matière.

En particulier, le contentieux des contrats publics connaît un bouleversement inédit depuis près d’un siècle, allant dans le sens, notamment, d’un plus grand pragmatisme, qui est, selon moi, l’indicateur d’une justice plus juste et mieux adaptée aux enjeux de son époque.

Qui conseillez-vous ?

Tous types de personnes morales de droit privé allant de la PME à la multinationale s’agissant de leurs relations réglementaires ou contractuelles avec les administrations, et également, des personnes morales de droit public telles que des administrations centrales, des établissements et entreprises publics et des collectivités territoriales sous toutes leurs formes et déclinaisons.
En somme j’établis des passerelles entre ces deux mondes que sont le public et le privé et qui ne se connaissent pas toujours bien.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Notre ambition est de développer, au sein de FTPA, un département de droit public des affaires qui s’articule autour des quatre pôles relevant des droits des contrats publics, de l’urbanisme, de l’environnement et de la concurrence.
Mon souhait est que l’on vienne chez FTPA pour son excellence comme cabinet d’affaires, mais aussi désormais pour ses qualités en tant que cabinet de droit public.

 

Propos recueillis par Arnaud Dumourier


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