Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre SBKG & associés ?

J’ai trouvé chez SBKG & Associés – dont je connais certains associés depuis très longtemps – un cabinet indépendant et dynamique avec qui nous partageons à la fois, une vraie culture de l’excellence, de la flexibilité et de la proximité de nos relations clients et une pratique internationale et transactionnelle.

Surtout, la pratique de SBKG & Associés en immobilier permettra d’offrir à nos clients une plateforme de compétences pointues tant en investissement, financement et fiscalité qu’en baux commerciaux, urbanisme, construction et contentieux immobiliers.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J’ai démarré ma carrière d’avocat, en qualité de collaborateur chez Gide LoyretteNouel en 1998, avant de rejoindre – avec une équipe d’avocats – le cabinet FreshfieldsBruckhausDeringer en 2001, où je suis devenu counsel en 2006. Depuis 2008, j’étais associé et co-responsable du département Opérations et Financements Immobiliers du cabinet SJ Berwin, devenu depuis novembre dernier King & Wood Mallesons SJ Berwin.

Avant de démarrer ma carrière d’avocat, j’ai effectué tous mes stages d’étudiant en droit puis d’élève avocat avec David Gordon-Krief, qui est aujourd’hui associé gérant du cabinet SBKG & Associés. Nous sommes toujours restés en contact, nous nous sommes croisés sur des dossiers et nous nous retrouvons aujourd’hui assez naturellement.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Il y en a eu beaucoup et j’espère qu’il y en aura encore beaucoup d’autres. Cela signifierait que ma carrière n’est pas terminée.

Certainement, David Gordon-Krief pour m’avoir transmis l’amour de ce métier, sous toutes ses formes et Frédéric Nouelpour la nécessité de comprendre et appréhender tout l’environnement d’un dossier au-delà du seul enjeu juridique (« business », financier, politique, …). Et évidemment, Benoit Marcilhacy dont j’ai été le collaborateur pendant plus de 8 ans, dont j’ai beaucoup appris et notamment de ne jamais transiger avec la qualité de la rédaction. La précision de la rédaction est, avec la justesse de l’argument, la seule vraie arme de l’avocat.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Mon activité est principalement une activité de conseil sur des transactions immobilières. J’aurais donc tendance à répondre que mon meilleur souvenir est le prochain dossier ; la prochaine acquisition, la prochaine vente, la prochaine restructuration, la prochaine négociation.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Je suis un avocat spécialisé en Immobilier commercial. J’interviens pour le compte d’une clientèle d’investisseurs immobiliers, d’opérateurs hôteliers et d’utilisateurs principalement dans le cadre d’opérations d’acquisition, de cession, de sale and lease-back, de développement et de financement d’actifs immobiliers tertiaires (commerces, bureaux, logistique, hôtels, établissements de santé, etc…).
Je conseille également un grand nombre de clients en matière de baux commerciaux, tant en transactionnel qu’en contentieux.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d’activité ?

Je dirais que, pour ce secteur d’activité, il y a réellement des actualités plutôt qu’une actualité marquante.

Il y a naturellement le contexte de crise, qui rend plus difficile et donc plus rare les opérations de développement de surfaces « en blanc ». Il y a donc une plus grande concurrence entre investisseurs sur les produits qu’on appelle « core », très bien placés et donc loués sans risques, avec l’effet pervers de voir les prix de ces actifs continuer de grimper.

Dans ce contexte, l’ajustement ou plutôt la modification incessante des règles fiscales ne contribue guère à entretenir la confiance des investisseurs.

Qui conseillez-vous ?

Je conseille à la fois des investisseurs immobiliers, qui sont principalement des fonds d’investissement étrangers, des opérateurs hôteliers et de larges utilisateurs immobiliers.

En 2013, j’ai notamment conseillé le groupe Accor dans le cadre de la cession du Sofitel Le Faubourg – rue Boissy d’Anglas à Paris ; le fonds d’investissement CordeaSavills pour l’acquisition du retailpark Parisis à Franconville ; le fonds d’investissement allemand Real I.S pour l’acquisition de l’immeuble de bureaux Anthémis à Lyon Part-Dieu ; le groupe Vivarte pour la prise à bail de plus de 3.500 m2 pour son enseigne La Halle boulevard Haussmann à Paris.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Avec l’arrivée de mon équipe, outre un vaste spectre de compétence, l’équipe de six associés et douze collaborateurs dédiée à l’immobilier du cabinet SBKG & Associés offrira la profondeur d’équipe indispensable pour intervenir sur les opérations et contentieux immobiliers complexes aux côtés d’importants investisseurs et utilisateurs immobiliers.

Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER