Le Monde du droit a interviewé Julien Hollier, qui vient d’être coopté associé du cabinet Lamy & Associés.
Selon vous, qu’est ce qui a présidé à votre cooptation ?
Je dirais que cette association s’inscrit dans la poursuite de la politique de promotion interne du cabinet LAMY & ASSOCIES. Elle fait notamment suite à l’association récente de 3 avocats du cabinet ayant un profil davantage « contentieux ». Cela reflète également le fait que depuis mon arrivée chez Lamy & Associés en 2010, l’alchimie a vraiment bien fonctionné avec l’ensemble des associés du Cabinet. Je suis tombé sur une équipe soudée et ambitieuse mais qui garde les pieds sur terre et le sens des valeurs. Ils ont su m’intégrer en posant les bons relais auprès des clients du Cabinet pour me permettre de développer ma clientèle, et m’offrir les perspectives que j’attendais.
Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?
Après une double formation (EM Lyon et Droit à Lyon III), j’ai intégré Gide Loyrette Nouel. L’équipe de droit bancaire et financier pendant l’EFB, puis j’ai rapidement rejoint le département fusions-acquisitions où j’étais plus particulièrement attaché à l’équipe de Jean-Emmanuel Skovron. Après cinq années passionnantes avec Jean-Emmanuel, on m’a proposé un détachement au sein du Bureau de Varsovie. J’y ai passé trois années à conseiller des clients français et étrangers dans le cadre de leurs projets d’acquisition en Pologne. De retour à Paris et malgré mon fort attachement pour Gide, j’ai eu envie de retrouver une façon d’exercer mon activité plus entrepreneuriale et indépendante, comme je l’avais goûté en Pologne. Une rencontre avec Eric Baroin m’a convaincu de sauter le pas et de rejoindre Lamy & Associés. Cela répondait également à un projet familial d’installation à Lyon, ma ville d’origine, tout en me permettant de rester attaché au barreau de Paris où je conserve une partie importante de ma clientèle et où je passe un ou deux jours par semaine.
Qui a le plus influencé votre carrière ?
Je ne saurais pas vous donner le nom d’une personne en particulier. Ce qui est certain, c’est que tant chez Gide Loyrette Nouel que chez Lamy & Associés, j’ai été amené à travailler avec des gens de grande qualité technique et humaine. Notamment, je suis très reconnaissant envers mes patrons chez Gide qui m’ont formé, m’ont appris l’exigence d’excellence technique tout en ne se prenant pas trop au sérieux et en gardant un sens de l’humour bien affuté. Ce sont ces valeurs, que j’ai retrouvées chez Lamy & Associés et qui ont en partie participé à ma décision de rejoindre le Cabinet.
Quel est le meilleur souvenir de votre carrière ?
Impossible de n’en citer qu’un seul. En vrac, tous les dossiers difficiles qui ont contribués à nouer des amitiés très fortes avec des confrères et des clients, la possibilité d’avoir pu pratiquer mon métier à l’étranger, et puis plus récemment, la satisfaction d’avoir su entraîner dans mon projet plusieurs clients qui m’ont témoigné leur confiance en me suivant chez Lamy & Associés.
Quels sont vos domaines de compétences, qui conseillez-vous ?
Je dirais que je suis un généraliste du M&A. J’interviens à la fois sur des opérations de M&A classique small/mid cap mais aussi en Venture Capital et Private Equity, en qualité de conseil selon le cas, des sociétés émettrices, des fonds d’investissement ou des managers. Au cours des 12 derniers mois, j’ai par exemple conseillé un groupe international d’origine polonaise dans la cadre du débouclage d’une holding au Maroc, une multinationale américaine dans le cadre d’un projet d’acquisition d’une PME dans le sud-ouest de la France, un grand groupe coté en France à l’occasion de la cession d’établissements hospitaliers, plusieurs start-up dans le cadre de leurs levées de fonds, ainsi que des PME lyonnaises pour les assister dans la gestion de leurs problématiques de réorganisation « corporate ».
Quels sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d’activités ?
En ce moment, c’est indubitablement la période électorale avec les fortes incertitudes notamment fiscales qui en résultent. Les acteurs économiques qui sont à la recherche d’un peu de stabilité juridique et fiscale ne savent pour l’instant pas sur quel pied danser ce qui ne favorise pas la finalisation des opérations.
Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?
Contribuer à renforcer le département fusions acquisitions en y apportant mon dynamisme mon expertise et mon expérience internationale et participer ainsi à la poursuite du développement du cabinet Lamy & Associés.
Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER
