Stanislas Roux-Vaillard, Associé, Hogan Lovells

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stanislas-roux-vaillardLe Monde du Droit a interroga Stanislas Roux-Vaillard, nouvellement coopté en tant qu'associé chez Hogan Lovells. 

Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ? 

Ma cooptation est l’expression de la volonté de Hogan Lovells de promouvoir de jeunes associés en leur donnant la possibilité de développer plus pleinement leur activité. A cet égard, j’ai été porté par mon associé Dominique Ménard, depuis qu'il a présidé à mon recrutement latéral chez Hogan Lovells il y a plus de sept ans. J’ai par ailleurs la chance de faire partie d’une pratique, Propriété Intellectuelle, Médias et Technologies, dans laquelle notre cabinet possède un réseau international dense et de tout premier plan. C’est cet environnement favorable qui m’a permis de passer du statut de Counsel que j’occupais depuis un an, à celui d’associé.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Je suis Docteur en droit de l'Université Panthéon Assas, mes travaux ont été récompensés par l'Institut, et je suis titulaire d'un LL.M obtenu à la John Marshall Law School de Chicago, inscrit au Barreau de Paris depuis 2002. J'ai rejoint le cabinet Hogan Lovells fin 2006. J'ai commencé ma pratique d'avocat chez Latham & Watkins au sein du groupe Propriété intellectuelle et Technologies de l'Information pendant deux ans et demi à partir de 2002, puis chez Véron & Associés, en contentieux des brevets d'invention, entre Paris et Lyon à partir de juin 2004.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Tous ceux qui ont bien voulu me faire confiance et m’offrir de travailler avec eux dans les différents cabinets où j’ai été collaborateur m’ont influencé. Très tôt dans mon cheminement juridique j'ai pu approfondir le droit des brevets d’invention grâce à mon Professeur de thèse, Jean Foyer, lequel m’a également encouragé à saisir le droit par le biais de la pratique en devenant avocat. Cette étape a certainement été déterminante et l’influence de Jean Foyer sur la suite de ma carrière a été considérable.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Chaque remerciement d'un client après l'avoir représenté est un bon souvenir et mon meilleur souvenir reste pour l'instant les remerciements d'un client outre-Rhin à l'issue d'une procédure en contrefaçon à jour fixe qui donna lieu à d'âpres débats. La récompense en 2013, par le Barreau de Paris, de nos projets Pro Bono au sein d’Hogan Lovells à Paris, projets mis en musique par mon associé Antoine Juaristi, notre Counsel Géraldine Marteau et moi-même, est également un très agréable souvenir.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Associé au sein du département Propriété Intellectuelle, Médias et Technologie du bureau parisien de Hogan Lovells, je suis spécialisé en contentieux des brevets et du savoir-faire. Je représente des clients, notamment des laboratoires pharmaceutiques et des acteurs de la téléphonie, devant les tribunaux de l'ordre judicaire mais aussi dans le cadre de médiations et j'apporte mon soutien à notre département arbitrage dans les procédures CCI. En technique contractuelle, nous travaillons avec notre département Corporate à l'encadrement de partenariats technologiques pour nos clients innovants.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Outre les condamnations record qui surgissent régulièrement aux Etats-Unis dans des affaires de contrefaçon de brevet, la grande actualité européenne est la mise en place encore en cours d’un système unifié de résolution des litiges de brevet au sein de la plupart des Etats membre de l’Union Européenne. A terme, cette évolution majeure permettra de bénéficier d’une titre unique de protection pour de nombreux pays et d’un système de Cour unique. Paris y aura un rôle essentiel à jouer de par les attributions de compétence dont la France bénéficie. Dans un contexte de concurrence judiciaire accrue, il nous revient à tous, praticiens du contentieux des brevets, d’attirer en France les dossiers "brevet" de demain.

Qui conseillez-vous ?

Je représente et conseille tant des leaders mondiaux que des entreprises françaises de taille moyenne, principalement dans le cadre de litiges nationaux et multi-juridictionnels notamment dans le domaine des sciences de la vie, de la téléphonie, mais aussi de la chimie ou de la mécanique. 

Quels sont vos objectifs pour le cabinet ? 

Je vais m'atteler avec mes associés à continuer à développer une équipe pérenne notamment en la rendant toujours plus visible et en travaillant à renforcer encore son excellence aux yeux des clients existants et futurs. A cet égard, il est important d'élargir notre base de clients, notamment grâce à la qualité de notre réseau. Nous pourrons ainsi continuer à contribuer, tant au niveau français qu’au niveau international, à l’essor de notre pratique Propriété industrielle et à l'essor de Hogan Lovells parmi les principaux cabinets mondiaux.


Propos recueillis par Arnaud Dumourier


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