Alexandre Cornet, Associé, Cornet Vincent Ségurel

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Alexandre Cornet, Associé, Cornet Vincent SégurelLe Monde du Droit a interrogé Alexandre Cornet à l'occasion de sa cooptation en tant qu'associé chez Cornet Vincent Ségurel.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Cornet Vincent Ségurel ?

Un lien particulier me lie au cabinet dans la mesure où mon père, Joël Cornet, en était l’un des associés fondateurs. Après des pérégrinations outre-manche puis à Paris, la décision d’un retour en province m’a naturellement orienté vers le cabinet Cornet Vincent Ségurel de Nantes. A 40 ans, presque mon âge, ce cabinet dont les valeurs humaines sont le partage et la convivialité, est Le cabinet où je me sens bien. 

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Après ma maîtrise et 3 années d’études supérieures au Royaume Uni, à Cardiff d’abord, Liverpool puis Londres, j’ai intégré l’EFB de Paris. Dans le cadre de ma formation, j’ai alors rejoint Freshfields de 2001 à 2003 puis Jones Day. En 2004, après l’obtention de mon CAPA, j’intègre le département droit commercial, procédures collectives en tant que collaborateur. Cinq ans plus tard, j’ai décidé de réendosser la blouse d’étudiant pour une année d’approfondissement en alternance du droit des procédures collectives auprès du professeur François-Xavier LUCAS, à Paris 1. A l’issue de cette année enrichissante mais sportive, j’ai accepté en 2009 la responsabilité des dossiers de procédures collectives du cabinet à Nantes, sans pour autant abandonner mon activité de contentieux commercial général.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

J’ai eu la chance de rencontrer le Professeur François-Xavier LUCAS et de subir son enseignement à deux reprises, en droit des affaires à Nantes puis en procédures collectives à Paris 1 Sorbonne. Le Professeur LUCAS qui est incontestablement l’un des plus brillants universitaires de sa génération m’a ouvert l’esprit au droit de la faillite et du restructuring. Sa faculté à bousculer les idées et à rendre clair ce qui ne l’est pas à nécessairement déterminé mon orientation professionnelle. 

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Je dirais de façon générale que les "mauvais dossiers" contentieux que l’on arrive à récupérer grâce à une astuce technique, souvent une pirouette procédurale, me donnent un plaisir particulier. J’ai pu éprouver récemment ce plaisir dans un dossier de concurrence déloyale dans lequel le client n’a sauvé ses affaires qu’à la grâce d’une nullité du procès-verbal de constat le mettant en cause.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Je pratique le contentieux commercial général, le contentieux lié au droit des sociétés et les contentieux post cession. Ma seconde casquette touche à ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui le restructuring, c’est-à-dire le retournement de l’entreprise en difficulté par les traitements préventifs, l’assistance en cas d’ouverture de procédures collectives ou le conseil en matière de plans de cession. Cette activité est passionnante car elle touche à l’économie mais également très largement à l’humain. Le droit de la faillite donne des nuits blanches mais aussi de belles satisfactions.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Tous les jours dans les journaux, l’actualité en matière de procédures collectives ne manque pas. Cette période mouvementée économiquement est un terrain propice à notre activité et nous la pratiquons en cohérence avec nos valeurs et en respectant les règles déontologiques inhérentes à notre métier.

Qui conseillez-vous ?

Ma clientèle est constituée de PME et de TPE qui interviennent globalement dans l’industrie, la construction et le tertiaire.

Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?  

Le cabinet CORNET VINCENT SEGUREL a fait sa mutation. Il est passé en quelques années du rang de belle structure locale ayant une clientèle de PME au rang de cabinet national intégré sur plusieurs sites, pouvant offrir à une clientèle, y compris de grosses entreprises, des prestations de qualité pour un coût raisonnable. Reste à inventer ce que sera demain mais nous y travaillons déjà !


Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER


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