Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?

Cette nomination en tant qu’associé est probablement le fruit de mon engagement dans le développement des activités du cabinet en Chine et notamment dans l’expansion du bureau de Hong Kong qui connait une forte croissance.

C’est également une reconnaissance du travail collectif accompli par toute une équipe qui a su s’adapter aux problématiques complexes du monde franco-chinois.

Enfin, c’est un encouragement supplémentaire pour notre cabinet de poursuivre son développement à l’international.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Après une maîtrise et un DESS en droit des affaires et fiscalité à Paris, j’ai complété ma formation par un MBA à l’IAE de Paris tout en effectuant en parallèle des stages dans divers cabinets d’avocats d’affaires (Bredin Prat, Francis Lefèvre, Jeantet).

Mon parcours professionnel a véritablement commencé au sein du cabinet Franklin que j’ai rejoint en 2000 et dans lequel j’ai pu apprendre le métier d’avocat pendant huit années au sein du département Corporate M&A.

J’ai ensuite eu l’opportunité de rejoindre Lefèvre Pelletier & associés (LPA) et de m’expatrier en Asie pour y développer les activités du bureau de Hong Kong.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Bien évidemment, je suis reconnaissant à ceux qui m’ont aidé à me former au sein du cabinet Franklin.

Mais j’ai également été très sensible à la qualité de l’accueil reçu à Paris et en Chine par l’ensemble des associés de LPA qui m’ont accordé leur confiance.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Le jour où il m’a été offert de rejoindre LPA à Hong Kong pour y développer l’activité et travailler dans un environnement en pleine effervescence et en constante mutation. Véritable place stratégique en Asie et porte d’entrée vers la Chine, le territoire hongkongais est en effet une base importante pour le développement des entreprises françaises en Asie et les résultats sont là pour le prouver : plus de 700 entreprises françaises sont installées à Hong Kong et la communauté française y a presque doublé en cinq ans.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Mes domaines d’intervention couvrent le droit des affaires en général avec trois dominantes : (i) le droit des sociétés, (ii) le conseil dans des opérations de fusions/acquisitions, et (iii) la négociation et mise en place de partenariats commerciaux (contrats de distribution, contrats de licence, contrats de coopération), d’alliances stratégiques et d’accords d’actionnaires / joint-venture.

J’interviens également dans des opérations de restructuration juridique transfrontalières.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

La crise n’est pas terminée mais on peut déceler quelques signes positifs.

J’en veux pour preuve en particulier le projet de création de la Banque Publique d’Investissement, qui aura pour objectif de soutenir les entreprises françaises, notamment celles tournées vers l’export, ainsi que l’entrée en vigueur récente du traité fiscal entre la France et Hong Kong qui va sans nul doute favoriser les échanges commerciaux entre les deux territoires.

Qui conseillez-vous ?

Je conseille principalement des entreprises françaises et européennes dans leur implantation, leur développement et la structuration juridique et fiscale de leur investissement à Hong Kong et en Chine. Nous accompagnons notamment un nombre important de sociétés dans le secteur de la distribution et des services, qui viennent à Hong Kong ou en Chine pour y trouver un nouveau relais de croissance.

J’interviens également aux côtés de notre China Desk à Paris pour accompagner des investisseurs chinois dans leurs projets d’investissement en France, notamment dans le secteur industriel, et dans le domaine du luxe et du vin.

Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?

Je souhaite poursuivre le développement efficace des activités de notre cabinet en Chine et a développer encore davantage les synergies entre nos bureaux européens (Paris, Francfort), africains (Alger, Casablanca) et asiatiques (Hong Kong, Canton, Shanghai et prochainement Pékin).

Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER