Sophie Scemla, Associée, Heenan Blaikie

Interviews
Outils
TAILLE DU TEXTE

Sophie Scemla, Associée, Heenan BlaikieLe Monde du Droit a rencontré Sophie Scemla, avocate associée du cabinet d'avocats Heenan Blaikie.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Heenan Blaikie ?

Je souhaitais rejoindre un cabinet dynamique, international mais à taille humaine ayant un véritable projet stratégique. L'idée de développer les activités d'Heenan Blaikie à Paris au sein d'une équipe soudée et de qualité, porteuse d'un projet entrepreneurial et ambitieux m'a séduite.


Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J'ai commencé mon activité au sein des cabinets Thieffry & Associés (1994-1996) et Rambaud Martel (1996-1998) avant de partir aux États-Unis. A mon retour, j'ai exercé aux cotés du Bâtonnier Danet de 2000 à 2005, puis j'ai créé le département droit pénal des affaires du Cabinet Ayache Salama. En 2007, j'ai rejoint Orrick Rambaud Martel dont je suis devenue associée en 2009.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

J'ai eu la chance d'exercer mon activité, dès mes débuts, dans un domaine en plein essor (le droit pénal financier) qui me passionnait aux cotés de grands avocats qui m'ont formée.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

J'ai eu l'immense honneur de représenter aux cotés du Bâtonnier Danet, les Compagnons de la Libération.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Le droit pénal des affaires, le contentieux financier, les litiges complexes et multi juridictionnels, la prévention de corruption internationale et la mise en place de programmes de "compliance".

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

L'entrée en vigueur de l'UK Bribery Act en juillet 2011 et l'instauration du délit de défaut de prévention de la corruption ("failure to prevent bribery"), la reconnaissance de la nécessité pour les entreprises françaises de mettre en œuvre des programmes de conformité pour tenter d'éviter les poursuites dans de nombreux États étrangers (États-Unis, Grande Bretagne, Suisse, Italie...) et la réforme de la garde à vue sont les principales évolutions intervenues en droit pénal des affaires au cours des derniers mois.

Qui conseillez-vous ?

Je conseille des sociétés français et étrangère, cotées ou non, des dirigeants d’entreprises ainsi que des commissaires aux comptes.

Quels sont vos objectifs pour le cabinet ? 

Je souhaiterais poursuivre le développement de notre bureau de Paris, renforcer notre pratique en droit pénal des affaires et dans les domaines du contentieux financier et international aux cotés d'Alexander Brabant, de Karen Leclerc et de Jean-Jacques Essombè.

 


Lex Inside du 2 mai 2024 :

Lex Inside du 26 avril 2024 :

Lex Inside du 23 avril 2024 :