Sidonie Fraîche-Dupeyrat, Associée, Lefèvre Pelletier et associés

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sidonie-fraicheLe Monde du Droit a interrogé Sidonie Fraîche-Dupeyrat, Associée au sein du cabinet Lefèvre Pelletier et associés.

Comment avez-vous rejoint Lefèvre Pelletier et associés ?

Voici treize ans que j’ai franchi pour la première fois la porte de Lefèvre Pelletier et associés, à l’époque comme stagiaire. Je me suis régulièrement demandé si ma carrière devait s’y poursuivre. Ce questionnement, à chaque fois, m’a confirmé dans ma détermination à exercer dans ce cabinet. J’ai choisi LPA pour la qualité des dossiers traités, celle de ses clients et la formidable marque que ce cabinet a réussi à constituer, notamment dans le secteur immobilier dans lequel j’interviens. A cela, s’ajoute la qualité de relations de travail qui me semble difficile à égaler.

Pouvez-vous décrire votre parcours ?

Ma vie professionnelle s’est donc développée chez LPA, à travers un cursus du collaborateur, qui a valorisé mes compétences et mon implication. Cela n’a pas été linéaire : les équipes se sont renouvelées, il y a eu des succès et des difficultés, de telle sorte que ma capacité d’adaptation a été bien éprouvée ! En 2009, j’ai choisi de compléter ma formation en suivant le master management de l’immobilier de l’ESSEC. Je voulais enrichir mes savoirs non juridiques, pour mieux comprendre nos clients, leurs ressorts, et le marché dans lequel ils évoluent. C’était un défi que de conduire en parallèle ma profession et ma vie de famille. L’expérience, déterminante, m’a permis de me réinventer tout en poursuivant ma progression chez LPA.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Philippe Pelletier m’a accueillie, formée et m’a accordé une confiance qui me porte largement aujourd’hui. Il m’a transmis l’exigence de notre profession et la finesse qui doit l’accompagner, tant dans les rapports avec les clients que dans la conduite stratégique des dossiers. Philippe a la culture du « sur mesure », il fait de nos prestations un exercice d’orfèvre. Chaque situation a ainsi sa solution, c’est dans cette approche que j’inscris ma pratique professionnelle.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Ce sont les pendants des moments difficiles, les nocturnes, les négociations difficiles grâce auxquelles le deal se signe ou la situation se dénoue. C’est là que des relations fortes et sincères se créent; la qualité des rapports humains et la satisfaction de nos interlocuteurs sont de vrais moteurs.

Quelles sont vos domaines de compétence ?

J’ai une formation de droit privé général, complétée du master management de l’immobilier de l’Essec. J’interviens dans le domaine de l’investissement immobilier, notamment sur des opérations d externalisation ou plus généralement la cession de portefeuille d’immeubles.

J’ai par ailleurs une connaissance fine du secteur résidentiel, qu’il s’agisse de la gestion de ces immeubles, leur cession en bloc ou par lots, ou leur rénovation énergétique. Ma pratique embrasse les nouvelles formes d’immobilier résidentiel : les questions originales que soulèvent le démembrement de propriété, les résidences-étudiantes, résidences-services, ou encore les EPAD. Je peux ainsi mettre au service des acteurs du secteur résidentiel le niveau d’exigence développé dans le secteur tertiaire.

J’ai par ailleurs une pratique éprouvée des diagnostics immobiliers et de leurs auteurs. C’est la plus jeune profession du champ immobilier, je la suis de près qu’il s’agisse de sa structuration, sa place sur le marché ou de la mise en cause de sa responsabilité.

Quelles sont selon vous les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d’activité ?

C’est bien sûr le projet de loi ALUR qui touche presque tous les champs immobiliers, du logement à l’urbanisme, et modifie significativement la réglementation du secteur résidentiel. Les acteurs du secteur vont devoir faire évoluer leur pratique. Plus largement, la crise du logement qui s’installe, constitue pour le marché immobilier et les pouvoirs publics un défi qui n’est pas encore relevé et qui me préoccupe.

Qui conseillez-vous ?

Nous conseillons les investisseurs institutionnels, établissements bancaires ou compagnies d’assurances, mais aussi les sociétés de gestion, les fonds immobiliers ou les foncières de toute taille.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Je souhaite participer activement au développement de son activité dans le secteur de l’investissement immobilier et donner une ampleur renouvelée à notre savoir faire original dans le secteur résidentiel. Je souhaite que LPA mette sa marque au service de tous les domaines du droit et trouve sur le marché français et à l’international, notamment à travers ses sept bureaux étrangers, la place et la reconnaissance qu’il mérite.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier


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