Nicolas Christau, Associé, Capstan

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Nicolas Christau, Associé, CapstanLe Monde du Droit a interrogé Nicolas Christau à l'occasion de sa nomination en tant qu'associé chez Capstan.

Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?

Peut-être mon envie de rejoindre le collège des associés. J’ai intégré le Cabinet Capstan avec cette ambition en 2004, je me souviens d’ailleurs l’avoir indiqué à Paul-Henri Bernard, associé fondateur de Capstan Sud-ouest, lors de notre première rencontre, il en avait souri. Cette envie ne m’a jamais quitté, elle n’a en revanche cessée de croître et, semble-t-il, de se diffuser… jusqu’à atteindre mes associés.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?


Après avoir obtenu mon DESS « Droit et Pratique des Relations de Travail » à l’Université Montpellier I en 2002, j’ai intégré un cabinet d’avocat sur Paris en qualité de juriste. Mon diplôme d’avocat « en poche », j’ai candidaté pour un poste de collaborateur au sein du cabinet Capstan en leur précisant que j’étais prêt à aller partout en France, là où il y aurait un besoin. C’est ainsi que je suis arrivé à Toulouse, ville que je ne connaissais pas et dont je suis aujourd’hui un inconditionnel.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Sans trop d’hésitation, mes associés, en ce que tous les jours, ils ont, par leur comportement, leur compétence, leur envie, leur investissement confirmé ma volonté de les rejoindre. Très clairement et ils le savent, je considère qu’ils sont des « modèles à suivre ».

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Je n’ai pas à proprement parler de meilleur souvenir de carrière. Peut-être en aurai-je un dans quelques années, mais pas aujourd’hui. J’ai plutôt des centaines de bons, de très bons souvenirs au gré des décisions, jugements ou arrêts rendus. Par ailleurs et très sincèrement, chaque problématique résolue pour un client est un vrai « bon souvenir ».

Quels sont vos domaines de compétences ?

Je conseille les entreprises sur tous les aspects du droit du travail (contrat de travail, relations individuelles et collectives, durée du travail, politique de rémunération, restructuration, institutions représentatives du personnel) et du droit de la sécurité sociale (maladie professionnelle, accident du travail, retraite, contrôle URSSAF). Par ailleurs, depuis maintenant quelques années, j’accompagne plus spécifiquement mes clients dans le cadre de leurs problématiques et contentieux en droit pénal du travail.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Question simple, l’Accord national interprofessionnel (ANI) du 11 janvier 2013, tous secteurs d’activité confondus. Cet accord est remarquable par la quantité de questions traitées. Il couvre un ensemble de domaines très étendu allant des frais de santé à la réforme du régime des salariés à temps partiel. C’est absolument colossal. Je me félicite d’ailleurs du travail mené par le Cabinet au niveau national, car nous répondons à l’une des exigences fondamentales de notre métier, à savoir, informer les entreprises.

Qui conseillez-vous ?

J’interviens au quotidien en tant que conseil auprès des entreprises de la région quelle que soit leur taille et plus particulièrement dans le secteur de la métallurgie et de l’agroalimentaire.

Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?

Nous devons sans cesse nous remettre en cause, maintenir un haut niveau de compétence pour répondre aux sollicitations croissantes des entreprises qui nous font confiance. Cette compétence et ce dynamisme nous le devons avant tout à notre engagement. Ma nomination en tant qu’associé s’inscrit dans cet objectif…l’excellence.

 

Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER


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