Les propos tenus par un chroniqueur dans une émission de télévision, imputant à Renaud Camus d'être un écrivain "assez antisémite", relèvent de l'expression d'une opinion et d'un jugement de valeur et non de l'imputation d'un fait précis.
L'écrivain et militant politique Renaud Camus a fait citer Yann Moix devant le tribunal correctionnel du chef de diffamation envers un particulier, pour avoir, alors qu'il participait en qualité de chroniqueur à l'émission "On n'est pas couché", dit de lui "c'est un écrivain [...] assez antisémite".Les premiers juges ont relaxé le prévenu. La partie civile a seule relevé appel de ce jugement. La cour d'appel de Paris a infirmé le jugement.Les juges du fond ont énoncé que le propos incriminé devait être replacé dans son contexte : il ne consistait ni en (...)