Julien Cohen, Associé, Lefèvre Société d'Avocats

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Julien Cohen, Associé, Lefèvre Société d'AvocatsJulien Cohen arrivé récemment au sein du cabinet Lefèvre Société d’Avocats a répondu aux questions du Monde du Droit. 

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Lefèvre Société d’Avocats (LSA) ?

J’ai décidé de rejoindre Lefèvre Société d’Avocats car l’exercice dans ce type de structure correspond plus à mes convictions quant à mon métier. Je souhaitais ainsi me rapprocher de mes clients, être un partenaire sur des opérations exceptionnelles, certes, mais également sur leurs besoins quotidiens. Mon activité est ainsi plus diversifiée.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J’ai effectué des études de droit privé assez classiques à Assas jusqu’en maîtrise puis à la Faculté Jean Monnet de Sceaux où j’ai obtenu un DEA (Master 2) en Droit des Contrats sous la direction du professeur Didier R. Martin. Après l’Ecole de Formation du Barreau de Paris, j’ai effectué un stage pendant six mois chez BMS’ Avocats puis je suis parti un an à Duke UniversitySchool of Law pour effectuer un LL.M dont je suis sorti diplômé en 2000. Durant mes treize ans de carrière, j’ai été successivement collaborateur chez SalansHertzfeld Heilbronn (actuellement Dentons), De Gaulle Fleurance & Associés, Hoche Société d’Avocats et finalement Landwell& Associés où je suis resté plus de six ans.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Ce sont les personnes avec qui j’ai travaillé au sein des cabinets au sein desquels j’ai collaboré. Egalement, quelques clients qui avaient un vrai leadership. D’une manière générale, la relation qui se tisse entre un associé et son collaborateur est assez particulière. Certes, on travaille sur des dossiers, on progresse techniquement, on prend des responsabilités mais, au-delà de cela, il y a une relation de compagnonnage qui doit s’instaurer.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Mes meilleurs souvenirs sont à peu près tous liés à des closings, c’est-à-dire aux réunions de signature qui clôturent des transactions. Ce sont des moments très intenses. Un des plus intenses, fut celui où un fonds venait de racheter une société familiale qui avait été l’œuvre de toute une famille, notamment celle du père qui l’avait fondée. Lors de ce closing, quasiment tous les membres de la famille cédante pleuraient d’émotion. Cela nous a tous pris par surprise et, il faut le reconnaître, c’était une émotion contagieuse.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Mes domaines d’expertise sont les opérations de haut de bilan (cessions/rachats d’entreprises, LBO, management package, augmentations de capital, émissions de valeurs mobilières complexes, restructurations) mais également des contrats commerciaux (contrats de partenariat,Joint Ventures, contrats clients/fournisseurs). D’une façon générale, je suis un point d’entrée vers d’autres domaines de compétence, notamment sur les aspects fiscaux, immobiliers, sociaux et contentieux. Pour mes clients, l’intuitu personae est important. 

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

La reprise des entrées en bourse notamment celle de Criteo au Nasdaq et, d’une façon générale, toutes les levées de fonds des SSII en France qui révèlent un réel dynamisme dans ce secteur. Par ailleurs, la poursuite des émissions obligataires de type high yield sur les opérations Large Cap en LBO. Les fonds obligataires sont très dynamiques et offrent une alternative de financement sur ce segment. Egalement, l’émergence d’émissions d’obligations mezzanines pour les opérations pour le small cap. La réticence actuelle des banques sur ce segment explique certainement cet essor. Et, bien sûr, les restructurations en cours qui sont, certes, inquiétantes mais qui pourraient aussi avoir l’avantage de renouveler notre tissu industriel. Il ne faut, à mon sens, pas renoncer à être optimiste.

Qui conseillez-vous ?

Le cabinet LSA a principalement une clientèle de groupes internationaux de services et d’industrie, de banques, de fonds d’investissements (mid et small cap) mais également une clientèle d’entrepreneurs. En ce qui me concerne, ma clientèle s’inscrit parfaitement dans la clientèle historique du cabinet. Guillaume Lefèvre, l’associé fondateur, a une part de sa clientèle dans le secteur immobilier, alors quema clientèle est plus présente dans les secteurs industriels et de services.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Nous couvrons déjà l’ensemble des compétences et des concours nécessaires à nos clients et comptons poursuivre notre développement, notamment par le recrutement de collaborateurs. L’objectif est de servir nos clients au mieux de leurs intérêts.

 

Propos recueillis par Arnaud Dumourier