Valérie Aumage : « Après presque 15 ans en cabinets anglo-saxons de réseaux, j’ai voulu un nouveau projet dans un cabinet français indépendant »

Interviews
Outils
TAILLE DU TEXTE

Valérie Aumage rejoint le cabinet Franklin avec deux collaboratrices expertes en IT et Données Personnelles, Nolwenn Vignaud et Chloé Martin dit Neuville, respectivement avocates au Barreau de Paris depuis 2013 et 2017. Experte des nouvelles technologies et des données personnelles, Valérie Aumage exerce en conseil et contentieux depuis plus de 20 ans. Elle intervient notamment dans le cadre de la rédaction et de la négociation de contrats informatiques, dans la structuration de projets digitaux et de e-commerce et dans l’accompagnement des entreprises dans leur transition numérique.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Franklin ?

Après presque 15 ans en cabinets anglo-saxons de réseaux, j’ai voulu un nouveau projet dans un cabinet français indépendant sans toutefois sacrifier la dimension internationale de mon activité.

Franklin était idéal. Une longue tradition de services de conseil et de contentieux haut-de-gamme dispensés à une clientèle française et étrangère à partir de son bureau de Paris, une dynamique de croissance très importante et des associés dont je partage les valeurs et que je connais pour certains depuis de nombreuses années.

J’ai adoré l’accueil qui m’a été réservé et les opportunités de collaboration internes très fortes qui se sont immédiatement dessinées notamment en PI avec Sandra Strittmatter, en droit social avec Myriam de Gaudusson et Patrick Thiébart, sur les aspects Droit et Conformité avec Serge Durox et Michel Sapin ou encore en restructuring avec Numa Rengot et Arnaud Pédron. Créer dans ce contexte un département IT/Données personnelles avec mon équipe est particulièrement enthousiasmant.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Je suis sortie en 1998 du DESS de droit de l’informatique et des nouvelles technologies de Paris XI, dirigé par Pierre Sirinelli, et ai démarré mon activité d’avocat à Paris début 2000, en pleine bulle internet, chez Dubarry Le Douarin Veil.

En 2007, j’ai suivi mon équipe chez Field Fisher et en octobre 2008 je l’ai quittée pour rejoindre Taylor Wessing, dont je suis devenue associée en 2010 et où j’ai recréé le département dédié aux nouvelles technologies de l’information.

12 ans plus tard, c’est à nouveau pour une création de département que je change de cabinet en rejoignant Franklin.

Qui vous a le plus influencé dans votre carrière ?

Probablement mon premier patron, Pierre-François Veil. Un personnage impressionnant dont on ne peut faire le portrait en quelques lignes seulement. Il m’a fait confiance et m’a appris mon métier.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Si je dois n’en retenir qu’un et même si c’est certainement très banal, je dirais ma prestation de serment devant la première chambre de la Cour d’Appel de Paris. Non pas qu’il se soit agi d’un accomplissement longuement recherché mais au contraire d’une merveilleuse surprise. J’avais beau avoir déjà assisté à la prestation de serment de proches, j’imaginais que la mienne serait une sorte de formalité. Il en a été tout autrement. La cérémonie était somptueuse et pleine de sens. J’étais très émue et ivre de bonheur d’embrasser la profession d’avocat.

Qui conseillez-vous ?

Je conseille beaucoup d’entreprises françaises et étrangères en particulier dans les secteurs des nouvelles technologies, du e-commerce, du jeu vidéo, de l’automobile, de la beauté ou du luxe mais pas seulement. Je conseille en réalité tout type d’entreprises. La data et les problématiques digitales concernent maintenant absolument tous les acteurs de l’économie.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Œuvrer pour que Franklin devienne également un incontournable du marché en matière d’IT et de données personnelles.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier (@adumourier