Olivier de Chazeaux, Associé, Stephenson Harwood

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Olivier de Chazeaux, Associé, Stephenson HarwoodLe Monde du Droit a interrogé Olivier de Chazeaux lors de son arrivée chez Stephenson Harwood en tant qu'associé.


Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Stephenson Harwood ?

Je recherchais un Cabinet, de taille raisonnable, dont la réputation était bien établie notamment dans le domaine du droit du financement.

Deux raisons m'ont conduit à choisir Stephenson Harwood: j’ai été séduit par le projet de développement ambitieux présenté par Alain Gautron, Managing Partner du bureau parisien; et il faut le dire, le cabinet Stephenson Harwood a acquis une solide réputation, notamment en financements d’actifs, sur la place de Paris ce qui répond à ma volonté de compléter ma pratique en matière de PPP.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Je suis avocat et membre du barreau de Paris depuis 1989. Aujourd’hui je conseille et représente mes clients surtout dans le domaine du droit public économique et réglementaire, relations gouvernementales mais aussi de contentieux arbitral.
Je dispose d’une double formation : française avec une Maîtrise de droit privé de l’Université de Paris Descartes obtenue en 1987 et américaine avec un Master en droit International du Washington College of Law (The American University- Washington D.C.) obtenu en 1988. Revenu en France vers la fin des années 80, j’ai choisi d'exercer en droit de l’arbitrage et en droit du transport maritime au sein du Cabinet Lassez & Associés. J’ai ensuite développé mon expertise en contentieux au sein du Cabinet Cirotteau, ce qui m’a permis de créer mon cabinet, Chazeaux, Peyron & Associés en 1993. Plus tard, après une expérience politique, j'ai rejoint le Cabinet Landwell en2002 au sein du département médias et télécommunications. Fin 2003 j'ai participé à la création du cabinet Taylor Wessing France, où j'ai développé mes activités en droit public et réglementaire, ainsi qu’en droit de la concurrence pour des groupes industriels et des sociétés des secteurs de l’environnement et des énergies renouvelables. En novembre 2008, j'ai rejoint, en tant qu’associé, le cabinet Nixon Peabody avant de prendre mes fonctions au sein du Cabinet Stephenson Harwood au début de l’année 2013.

Par ailleurs, j'ai aussi une expérience d'élu. J’ai été conseiller municipal de Dampierre-en-Yvelines (1983-1989), puis maire de Levallois-Perret (1995-2001), où j’ai notamment conduit le développement urbain de la ville. En 1997, j’ai été élu député où j’ai suivi l'ensemble des questions parlementaires relatives aux secteurs des médias, des nouvelles technologies et des télécoms. J’ai notamment présidé le groupe d'études "E-commerce" de l'Assemblée Nationale et suis intervenu à plusieurs reprises en tant que rapporteur d'un groupe parlementaire sur des projets de loi concernant la télévision et les télécoms, notamment sur le régime de TVA applicable à l’Internet et la création d’organismes pour réglementer les télécoms.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Je n'ai pas de modèle à proprement parler, mais j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer dans ma vie plusieurs personnalités qui m'ont inspiré. D'abord deux professeurs de droit, Christian Larroumet et Alain Viandier, qui m'ont enseigné combien le droit pouvait être innovant; un confrère, Jacques-Max Lassez qui a su m'éveiller à la technique de l’arbitrage; enfin, Philippe Séguin, qui non seulement m'a aidé à appréhender la sphère Publique, mais surtout m'a initié à l'exigence de la République.

Qui conseillez-vous ? Quels sont vos domaines de compétences ?

J'interviens en matière de contrats publics, de financements de projets et de Partenariats Publics Privés. J'accompagne des acteurs économiques tant en conseil qu’en contentieux dans les domaines bancaire, de l’électronique grand public, de la santé (dispositif médicaux, …), de la distribution (papier, imprimerie, …) et dans des secteurs plus ou moins réglementés tel que les médias, la pharmacie, l’énergie ou encore les télécoms.

Quels sont vos objectifs pour ce cabinet ?

Il s'agit tout d’abord, pour le cabinet Stephenson Harwood, d’élargir l’offre de services pour notre clientèle Grand Compte avec cette nouvelle compétence en droit public et réglementaire. Elle s’adapte parfaitement à l’activité historique du cabinet en matière de financement d’actifs et notamment de Partenariats Publics Privés. Par ailleurs, ma double expérience d’avocat et d’élu me semble précieuse pour le cabinet et nos clients. Elle me confère une compréhension des enjeux des investisseurs, des entreprises, des acteurs publics et politiques. Ceci nous permettra d’accompagner au mieux nos clients notamment sur les projets infrastructures ou le droit public est essentiel.

 

Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER