Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?

Les performances du bureau de Bruxelles qui continue de se développer sur ses trois piliers (trade, concurrence, EU regulatory) et la volonté des associés du Cabinet de renforcer notre ligne de métiers en droit de la concurrence, qui est active à Paris, Bruxelles et dans la majorité des bureaux où nous sommes présents au niveau mondial.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J'ai toujours été passionné par le droit européen et le droit de la concurrence. Après un premier master en Angleterre puis un second au collège d'Europe, j'ai débuté ma carrière chez Cleary Gottlieb avant de devenir collaborateur chez Linklaters.

En mai 2003, c'est plein d'enthousiasme que j'ai rejoint le cabinet Gide Loyrette Nouel, qui présentait des valeurs et un projet correspondant à mes attentes. Cela ne s'est jamais démenti depuis ainsi qu'en témoigne mon association.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Les associés de ma ligne de métiers qui m'ont formé et fait confiance, en particulier Antoine Gosset-Grainville, Olivier Prost, Stéphane Hautbourg, Benoit Le Bret, Antoine Choffel et Yann Utzschneider. Mais aussi et surtout les clients qui m'ont fait confiance et que je remercie.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

La décision d'autorisation du rapprochement entre Canal + et TPS et la première fois que j'ai pris l'Eurostar après que la Commission a validé ce dossier que j'avais suivi sous l'angle du droit des concentrations.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Le droit de la concurrence, dans ses différentes spécialités que sont les ententes, les abus de position dominante, les concentrations et les aides d'Etat.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

J'attends avec impatience l'évolution du dossier Google instruit par la Commission européenne, dans lequel je représente l'un des plaignants les plus actifs. Autre actualité marquante : la réforme en cours des aides d'Etat qui va impacter de nombreux secteurs. Je pense aussi à la mise en œuvre du marché européen de l'énergie qui devrait de plus en plus se réaliser par le biais de procédures concurrence.

Qui conseillez-vous ?

Je dispose d'une expertise particulière dans le secteur des transports, de l'énergie et des médias mais les clients que je conseille en droit de la concurrence proviennent de tous horizons.

Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER