Christel Alberti, Associée, SLVF

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Christel Alberti, Associée, SLVFLe Monde du Droit a rencontré Christel Alberti qui vient de rejoindre SLVF en tant qu'associée.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre SLVF ?

Quand j’ai vu le communiqué de presse sur la création de SLVF, je me suis dit que j’aimerai faire partie de cette aventure. Au-delà du projet entrepreneurial, je me retrouve totalement dans les valeurs véhiculées par le cabinet (forte implication vis-à-vis des clients, proximité qu’offre une équipe resserrée, très haut niveau d’exigence). L’existence de synergies entre le droit fiscal et les domaines d’intervention initiaux du cabinet était évidente et allait de pair avec ma volonté de développer en parallèle une pratique fiscale propre afin d’accompagner au mieux nos clients sur tous les sujets structurants de leurs activités.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Rien ne me prédestinait au droit. Mon inclinaison naturelle allait plutôt vers les domaines du chiffre et j’ai commencé ma formation par une école de Commerce, l’ESSCA d’Angers où j’avais choisi une spécialisation Finance. Au cours de mes études, j’ai découvert que le Droit était à la convergence de beaucoup de domaines et permettait de guider les entreprises dans leurs décisions stratégiques.
A la fin de l’ESSCA, je savais que je voulais me spécialiser en droit fiscal mais une réelle double compétence ma paraissait essentielle ; j’ai donc poursuivi par une formation juridique complète jusqu’à ma prestation de serment. Puis, à la suite d’un stage, j’ai eu la chance d’intégrer en 2002 les équipes d’Andersen Legal, puis E&Y Law. Commencer par un BIG en fiscal, du fait des interactions avec l’activité audit, est une excellente formation que je conseillerais à tout jeune fiscaliste. J’ai ensuite rejoint White & Case en 2005 où je suis restée pendant plus de sept ans.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

J’ai eu la chance de croiser énormément de personnes talentueuses mais j’aimerais profiter de cette occasion pour en remercier deux tout particulièrement tant pour leurs qualités humaines que professionnelles : Mirouna Verban, qui a été la première à me former et à m’apprendre les bases du métier, et Norbert Majerholc, c’est un fiscaliste exceptionnel qui sait faire preuve de créativité, ce qui n’est pas toujours évident dans cette matière.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Je souhaite qu’il reste à venir ! Quand on s’implique sur chaque dossier, on vit naturellement les succès et les échecs comme quelque chose de personnel. J’ai eu le privilège de travailler en équipe avec des personnes qui sont devenues des amies et j’ai quelques souvenirs mémorables de nocturnes passées en cabinet.
Pour finir, je pense que la rencontre avec SLVF restera un moment fort de ma carrière.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Le droit fiscal en général. Bien sûr, j’ai développé une expertise dans le domaine des opérations de fusions-acquisitions, de LBO et dans le conseil fiscal aux dirigeants mais j’ai vocation à accompagner mes clients dans tous leurs besoins. Ainsi, mes principaux domaines d'intervention incluent également l'assistance des entreprises dans leurs contrôles et contentieux fiscaux, les restructurations de groupe, la fiscalité liée aux opérations de financement d’acquisition et d’émissions d’instruments financiers sur les marchés de capitaux.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Nous avons ressenti beaucoup d’incertitudes parmi nos clients pendant la première moitié de l’année. Au plan fiscal, la publication début juillet du projet de loi de finances rectificatives pour 2012 a permis d’en lever certaines, d’en engendrer d’autres également… Il faudra attendre l’automne pour mettre fin au suspense avec la publication du projet de loi de finances pour 2013.

Qui conseillez-vous ?

Nos clients, français et étrangers, sont des sociétés cotées et non cotées, des PME, des « startups », des fonds d’investissements, mais également des institutions financières et des investisseurs institutionnels.
Nous n’avons pas de domaine de prédilection, mais une capacité à nous adapter le cas échéant à tous les secteurs. Il existe cependant des secteurs dans lesquels nous avons acquis une expérience particulière: santé, presse, sport, banque et finance, internet.

Quels sont vos objectifs pour  le cabinet ? 

Notre projet commun est de développer un cabinet de premier plan sur la place dans les domaines des fusions/acquisitions, du contentieux et du fiscal, tourné vers une clientèle institutionnelle et industrielle, française et étrangère.
Notre volonté est d'établir une structure qui s'inspire du modèle dit « boutique » afin de favoriser une implication totale des associés sur les dossiers et un service parfaitement adapté (et adaptable) aux particularités des clients et de leurs problématiques juridiques et fiscales.
Un tel projet suppose un développement maîtrisé de la structure du cabinet, dont l’essence repose sur un fort intuitu personae : l’esprit d’équipe est un élément essentiel de ce projet entrepreunarial !

 

 

Propos recueillis par Arnaud DUMOURIER