Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre Eversheds ?

J’ai été véritablement séduite par le cabinet dans son ensemble, et la compétence des équipes. Il y a une vraie logique de développement, qui vise à offrir aux clients un service global de très grande qualité. Cela se traduit aussi bien dans le fort investissement fait à l’international ces dix dernières années, que par le renforcement des pratiques couvertes. C’est un cabinet qui a une vraie ambition, une volonté d’avancer sans pour autant sacrifier aux valeurs qui le sous-tendent, et pour qui la relation client reste au cœur de tout.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

Je suis diplômée de l’EMLyon, où j’ai étudié plus particulièrement la finance, et ai fait mon cursus de droit en parallèle. De sorte que c’est très naturellement que j’ai rejoint l’équipe Droit bancaire de Freshfields au début des années 2000. Ce furent des années passionnantes, parfois difficiles car c’est un métier extrêmement exigeant, qui m’ont permis d’acquérir une expérience très forte et de nouer de solides amitiés et qui m’ont aussi permis de définir les priorités que je voulais me donner.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

J’ai eu la chance de travailler avec des professionnels reconnus et extrêmement compétents, qui avaient véritablement fondé la pratique du financement à Paris. Et qui étaient prêts à s’impliquer dans la formation de leurs collaborateurs. A l’inverse, c’est une profession où l’on apprend aussi en observant ce qu’on ne veut pas faire, ou devenir.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Ces onze années sont remplies de souvenirs extraordinaires, que ce soit la satisfaction de mener à bout des dossiers souvent très complexes dans des conditions extrêmes, ou le fait de travailler avec des personnes très compétentes. J’ai le souvenir de semaines de négociation, d’où l’on ressort épuisés. Ou encore de réunions où il faut se battre plusieurs heures pour qu’un point passe. C’est avant tout un métier de passion.

Quels sont vos domaines de compétences ?

J’interviens dans les différents domaines du droit bancaire et financier, qu’il s’agisse de financements classiques (crédits syndiqués ou bilatéraux, crédits corporate, cross-border ou documentaires, cash pools et opérations de trésorerie), de financements d’actifs mobiliers (aéronefs, matériel roulant, matériel industriel, crédit-bail fiscal ou financier) ou immobiliers, ou encore de financements d’acquisition. J’ai par ailleurs travaillé sur de nombreuses opérations de restructurations financières ou de refinancements au cours de ces dernières années, et cette expérience est cruciale dans le contexte économique que l’on connait.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

L’actualité récente s’est beaucoup concentrée sur le monde de la finance, avec parfois un vrai manque de discernement. En parallèle, les intervenants bancaires et financiers sont de plus en plus contraints par les règlementations, et le crédit se raréfie. Il est quasiment impossible de dire aujourd’hui quelle sera la finance de demain, tant les conséquences des évènements de ces derniers mois sont difficiles à prédire. Dans ce contexte, il est important de s’avoir s’adapter et de rester pragmatique.

Qui conseillez-vous ?

Classiquement, je conseille des banques ou autres institutions financières, qu’il s’agisse d’opérations nationales ou internationales. Je conseille aussi des corporates dans la mise en place de leur opérations de financement, ou des arrangeurs dans le cadre de la structuration de transactions financières complexes.

Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?

Il s’agit dans l’immédiat de structurer la pratique finance telle qu’elle existe aujourd’hui, en relais des autres pratiques au sein du bureau parisien d’Eversheds ou encore des équipes à Londres et plus généralement dans le réseau. A moyen terme, notre objectif est de nous positionner en un véritable acteur du droit bancaire et financier à Paris.