Création de Scemla Loizon Veverka & De Fontmichel

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Cabinet Scemla Loizon Veverka & De Fontmichel, janvier 2012Le Monde du Droit a rencontré les avocats à l'origine de la création du cabinet Scemla Loizon Veverka & De Fontmichel (SLVF).

Pourquoi avez-vous décidé de créer cette nouvelle structure ?

Cette création nous est apparue comme une évidence à raison de la qualité du projet et de la complémentarité des hommes qui en sont à l’origine, mais aussi pour l’intérêt intellectuel, l’indépendance, la flexibilité qu’elle nous offrira dans l’exercice de notre activité.

Seul un projet de cette nature pouvait nous donner envie de quitter des cabinets exceptionnels que sont Darrois et Cleary, au sein desquels nous avons eu la chance de bénéficier d’une formation sans pareil sur les plus beaux dossiers.

Seule la création de sa propre structure permet à un avocat de choisir précisément les confrères avec lesquels il souhaite exercer son métier. Cela lui permet ainsi de constituer l’équipe la plus adaptée, tant pour répondre au mieux aux problématiques de ses clients que d’un strict point de vue humain. La profession d’avocat étant une des rares à offrir cette possibilité, il nous a donc semblé hautement souhaitable d’en profiter !

Quels sont vos domaines de compétences ?

Nous constituons un cabinet de droit des affaires qui interviendra principalement dans deux matières complémentaires : les fusions/acquisitions et le contentieux / arbitrage.

  • Le "pôle" fusions/acquisitions sera par définition axé sur les opérations de rapprochements d’entreprises (impliquant des sociétés cotées ou non), le droit boursier et le droit bancaire et financier. Le cabinet accompagnera également ses clients dans toutes ses problématiques liées au droit des sociétés, y compris pour ce qui concerne les questions relatives à la gouvernance.
  • Le « pôle » contentieux/arbitrage sera quant à lui dédié à la pratique du contentieux commercial, du contentieux boursier et des litiges entre actionnaires, de l’arbitrage et des contentieux liés à la propriété intellectuelle. Le cabinet dispose en outre d’une compétence en droit pénal des affaires.

A noter que très rapidement, la compétence sera étendue au droit fiscal, car nous souhaitons disposer en interne de capacités en la matière.

Qui conseillez-vous ?

Nos clients, français et étrangers, sont des sociétés cotées et non cotées, des PME, des « startups », des fonds d’investissements, mais également des institutions financières et des investisseurs institutionnels.

Nous n’avons pas de domaine de prédilection, mais une capacité à nous adapter le cas échéant à tous les secteurs. Il existe cependant des secteurs dans lesquels nous avons acquis une expérience particulière: santé, presse, sport, banque et finance, internet.

Quel est votre positionnement sur le marché ?

Notre cabinet souhaite devenir rapidement un acteur reconnu du droit des affaires apte à traiter des dossiers de taille et de technicité très variées. Ses associés disposent de compétences permettant d’intervenir efficacement sur n’importe quel type d’événement structurant dans la vie de nos clients.

Notre stratégie de développement passe par la mise en valeur systématique par un associé des compétences des autres associés, dès lors que cela est de nature à créer une valeur ajoutée pour le client. Certains associés disposent d’ailleurs de compétences plus spécifiques (IP/IT, successions complexes ou internationales…) que le cabinet cherchera à développer.

Nous souhaitons également nous développer à l’international, en nous appuyant sur le fait que nos associés ont l’habitude d’accompagner leurs clients hors de France et de conseiller des clients étrangers dans le cadre de leurs investissements en France. Ils ont acquis à ce titre une connaissance précise de certaines juridictions.

Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?

Notre projet commun est de développer un cabinet de premier plan sur la place dans les domaines des fusions/acquisitions et du contentieux, tourné vers une clientèle institutionnelle et industrielle, française et étrangère.
La volonté des fondateurs est d'établir une structure qui s'inspire du modèle dit « boutique » afin de favoriser une implication totale des associés sur les dossiers et un service parfaitement adapté (et adaptable) aux particularités des clients et de leurs problématiques juridiques.

Un tel projet suppose un développement maitrisée de la structure du cabinet, dont l'ADN repose sur un fort intuitu personae : l’esprit d’équipe est un élément essentiel de ce projet entrepreneurial!

Le développement commercial nécessitera la consolidation de notre base de clients/contacts existante, tout en faisant connaître la structure auprès de clients français et étrangers auxquels nous estimerons pouvoir apporter un service adapté à leurs besoins.

Plus généralement, notre objectif est de nous montrer dignes des commentaires enthousiastes qui ont accompagné l’annonce de la création de notre cabinet.