Guillaume de Saint Sernin, Associé, Beylouni Carbasse Guény Valot Vernet

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Guillaume de Saint Sernin - Avocat - Beylouni Carbasse Guény Valot VernetLe Monde du Droit a rencontré Guillaume de Saint Sernin qui vient de rejoindre le cabinet Beylouni Carbasse Guény Valot Vernet en qualité d'Associé afin de développer la pratique du droit social.

 Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre le cabinet Beylouni Carbasse Guény Valot Vernet ?

J’ai décidé de rejoindre cette structure ambitieuse pour y développer la pratique droit social. Le Cabinet est ainsi en mesure d’assister ses clients dans les principaux domaines du droit des affaires tant en conseil qu’en contentieux. 

Après avoir rencontré les associés du cabinet ma décision a été rapide. La personnalité de chacun et leurs compétences m’ont immédiatement plu et cela m’a convaincu que cette structure était une structure d’avenir capable de répondre aux exigences de qualité manifestées les clients.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J’ai très vite décidé de me concentrer sur le droit social en intégrant un Magistère spécialisé puis un DEA de droit social. J’ai débuté ma carrière au sein du cabinet Caubet Chouchana Meyer où je suis resté quelques mois avant de suivre l’équipe droit social au sein du cabinet Franklin où j’ai fait la connaissance de Xavier Carbasse et de Jean-Marc Valot deux de mes associés actuels. Après deux ans au sein de ce cabinet, j’ai rejoint le bureau parisien du cabinet Latham & Watkins où j’ai exercé pendant 5 ans. J’ai acquis une véritable expertise pour tout ce qui concerne les réorganisations, le temps de travail et plus généralement les aspects collectifs du droit social. J’ai également travaillé en collaboration étroite avec le département corporate pour accompagner les clients dans leurs opérations de M&A.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Patrick Thiébart qui a été la première personne avec qui j’ai travaillé puis Agnès Cloarec-Méredon et Matthias Rubner avec qui j’ai énormément appris pendant mes 5 années chez Latham & Watkins.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

C’est encore un peu tôt pour le dire. Cela étant je garde un souvenir assez marquant de ma première plaidoirie…

Quels sont vos domaines de compétences ?

Le droit social (droit du travail et droit de la sécurité sociale) tant en conseil qu’en contentieux.

J’interviens particulièrement pour assister les clients dans la gestion des relations individuelles de travail (rédaction de contrats de travail, procédure de licenciement notamment), ainsi que dans la gestion des relations collectives (épargne salariale, temps de travail, gestion des relations avec les institutions représentatives du personnelles).

J’ai également développé une réelle expertise pour toutes les questions de restructurations et de réorganisations ainsi que pour accompagner les opérations de M&A dans leurs aspects droit social.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Le droit social est une matière en constante évolution qui se caractérise notamment par un grand nombre de nouvelles lois et d’interprétations par les juges du fond et la Cour de cassation. 

Je retiendrai deux tendances majeures. Premièrement, une prise en considération grandissante la protection de la santé des salariés, en témoignent par exemple la place de plus en plus importante dans les relations de travail du CHSCT ou la position de la Cour de cassation sur la validité des conventions de forfait en jours. Deuxièmement, le développement des contentieux et des positions innovantes plus ou moins rassurantes des juges à la suite des nombreuses réorganisations mises en place au cours des 3 dernières années, comme par exemple la Cour d’appel de Paris qui étend la sanction de nullité des licenciements prononcés pour motif économique au-delà  des cas prévus par le Code du travail.

Qui conseillez-vous ?

Je conseille essentiellement des sociétés pour toutes les questions qui relèvent du droit social mais également des dirigeants pour l’optimisation de leur statut fiscal ou social ou dans le cadre de négociation de départ.

Quels sont vos objectifs ?   

L’objectif commun est de permettre au cabinet d’être reconnu comme une structure de qualité pouvant assister ses clients dans les principaux domaines du droit des affaires.