Laurence Fassier, Associée, DMMS & Associés

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Laurence Fassier - Avocate - DMMS & AssociésLe Monde du Droit a interrogé Laurence Fassier qui vient de rejoindre le cabinet DMMS & Associés en qualité d’associée en charge du contentieux droit des affaires.

Pourquoi avez-vous décidé de rejoindre DMMS & Associés ?

L’esprit et les qualités professionnelles et humaines des associés du Cabinet DMMS m’ont séduite et attirée : grandes compétences techniques, forte relation intuitu personae avec les clients, prestations à très haute valeur ajoutée tout en conservant une écoute attentive aux besoins et attentes des clients. J’ai trouvé qu’en période de crise économique, une structure comme DMMS était une excellente alternative aux grosses structures. Je suis ravie de pouvoir délivrer à mes clients les mêmes prestations haut de gamme que par le passé, tout en étant en mesure de leur assurer des honoraires beaucoup plus compétitifs.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

En parallèle d’études d’Histoire à la Sorbonne, j’ai obtenu un troisième cycle de droit des Affaires à Paris I. L’année de mon DEA, j’ai effectué un stage chez Gide Loyrette Nouel. Avocate en 1996, j’ai débuté au sein du cabinet Thomas & Associés dans le département Contentieux. Peu après, le Cabinet est devenu membre du réseau Deloitte et Touche : l’occasion m’a ainsi été donnée de travailler avec d’autres métiers (auditeurs, commissaires aux comptes, ...) ce qui était une excellente expérience pour la jeune avocate que j’étais. Fin décembre 2002, et bien avant le mouvement de séparation des « Big » de leur cabinet d’avocats, j’ai rejoint le Cabinet Jones Day où j’ai élargi ma pratique à l’international. Fin 2005, j’y étais promue Of Counsel du département Contentieux. Je suis restée près de huit ans dans ce cabinet américain. En septembre, j’ai rejoint le cabinet DMMS.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

 Il n’y a pas une personne en particulier qui ait influencé ma carrière. En revanche, je suis admirative de tous ceux qui réussissent pleinement dans leur métier en donnant le meilleur d’eux même et encore plus lorsqu’il s’agit de femmes...Mais la richesse du métier d’avocat consiste notamment dans la variété des personnes et des interlocuteurs que l’on rencontre, c’est la somme de toutes ces rencontres qui a certainement façonné et influencé ma carrière et la façon dont j’exerce mon métier.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Pour un avocat « plaidant », le meilleur souvenir est certainement le premier procès gagné. La satisfaction d’avoir convaincu, séduit et emporté la conviction du magistrat est toujours un moteur très fort dans l’exercice de mon métier.

Quels sont vos domaines de compétences ?

Spécialisée en pré-contentieux et contentieux droit des affaires (droit commercial et droit civil), je travaille notamment dans les domaines suivants : droit de la concurrence/consommation, responsabilité produits défectueux, risque industriel, droit de la santé. J’ai aussi publié divers articles sur la procédure des class-actions, véritable monstre du Loch Ness français.

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

Le contentieux que je pratique étant une matière très transversale, il serait très long de décrire les actualités des différents domaines que j’aborde. Ce qui est visible, c’est le phénomène sociétal auquel on assiste depuis de nombreuses années qui est celui d’une judiciarisation forte de la société. Pas une semaine sans qu’un procès « lourd », « hors norme » ne débute, touchant aux enjeux majeurs d’une société dans son époque (procès Servier dans l’affaire du Médiator, procès AZF, …).

Les rapports de la société sont devenus des rapports juridiques avec une éventualité judiciaire de plus en plus présente. Les entreprises ont été contraintes depuis longtemps d’intégrer et d’anticiper ce risque contentieux. En période de récession, les sociétés - plus vigilantes sur les coûts induits par le judiciaire – se tournent donc fort légitimement vers des cabinets comme DMMS, en mesure de leur apporter des réponses adaptées en terme d’honoraires, de leur faire du « sur-mesure » mais à prix « dégriffé » en quelque sorte.

Qui conseillez-vous ?

J’interviens pour une clientèle corporate de fonds d’investissement, de sociétés dans le e-commerce mais aussi de sociétés cotées et de PME.

Quels sont vos objectifs pour le cabinet ?

Le Cabinet DMMS traitait déjà ses contentieux. J’arrive afin de structurer et de renforcer le département Contentieux. Mon objectif est de développer fortement cette pratique au sein du Cabinet.


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