Benjamin Mourot, Associé, Bignon Lebray

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benjamin-mourotBenjamin Mourot qui vient d'être nommé associé chez Bignon Lebray, répond aux questions du Monde du Droit.

Selon vous, qu'est-ce qui a présidé à votre cooptation ?

Je présume que le développement continu de l'activité du cabinet en matière de propriété intellectuelle et des nouvelles technologies n'est pas étranger à ma cooptation. Mon association est également conforme à la pratique du cabinet d'associer les collaborateurs qui, au terme d'une dizaine d'années de pratique professionnelle, s'inscrivent dans une démarche de développement.

Pouvez-vous nous décrire votre parcours ?

J'ai suivi une formation juridique en France, en Angleterre, ainsi qu'à l'institut d'études européennes de Bruxelles, et au CEIPI de Strasbourg. À l'issue de ma formation en février 2005, après un très bref passage au bureau bruxellois du cabinet Gide, j'ai rejoint BIGNON LEBRAY ou j’ai débuté ma collaboration.

Mon activité est aujourd'hui dédiée aux droits de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies. Je dispense également en cinquième année de droit à l'université, un cours dédié à la stratégie en matière de propriété intellectuelle.

Qui a le plus influencé votre carrière ?

Plusieurs personnes ont directement guidé mes choix professionnels : les professeurs Denis Waelbroeck et Jean-François Bellis à Bruxelles, Yves Reboul au CEIPI, mais également mes confrères François Greffe, et Denis Lequai associé de BIGNON LEBRAY, qui a été mon maître de stage.

Quel est votre meilleur souvenir dans votre carrière ?

Cela peut paraître très présomptueux, mais il est toujours agréable de faire évoluer la jurisprudence de la Cour de cassation !..

Quels sont vos domaines de compétences ?

Mon expérience internationale me permet de travailler quasi-quotidiennement en langue anglaise. Mon activité est surtout dédiée à la matière de la propriété intellectuelle et des nouvelles technologies (Internet et informatique).

Quelles sont, selon vous, les actualités marquantes de ces dernières semaines dans ces secteurs d'activité ?

De toutes les matières du droit, la matière des nouvelles technologies est certainement celle qui évolue le plus. La tendance actuelle est à la virtualisation et à la nuagisation des infrastructures informatiques, ce qui n'est pas sans poser de difficultés juridiques. On ne peut pas en dire autant du droit d'auteur, même si récemment une évolution législative est intervenue en matière de réédition numérique d'oeuvres littéraires.

Qui conseillez-vous ?

Le profil de mes clients est très variable. Je m'adresse tant à des Français qu'à des étrangers. Je peux intervenir pour des multinationales cotées en bourse, tout comme pour des dirigeants de start-up qui débutent leur activité... Je n'ai donc pas de profil type de client.

Propos recueillis par Arnaud Dumourier