Guillaume Jolly, Associé, Gide Loyrette Nouel

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Guillaume Jolly - Avocat - Gide Loyrette NouelLe Monde du Droit a rencontré Guillaume Jolly récemment coopté Associé du cabinet Gide Loyrette Nouel.

Vous venez d’être coopté associé pouvez-vous nous présenter votre parcours ?

J'ai intégré le cabinet le 2 janvier 2001 à l'issue de mes études (DJCE/Magistère de droit + diplôme d'expertise comptable). Gide est ma première expérience professionnelle. Entre janvier 2004 et mars 2005, j'ai été détaché au bureau de New York.

A mon arrivée, le département fiscal comptait trois associés et 6 collaborateurs. Depuis cette période, notre équipe fiscale a connu une forte expansion avec l'association de Guillaume Goulard en 2005, celle de Laurent Modave en 2007 et le recrutement régulier de collaborateurs. Au jour de mon association, notre équipe compte six associés et douze collaborateurs. Elle est devenue l'une des premières de la place.

C’est dans ce contexte de croissance du département fiscal que s’est inscrit mon parcours au sein de Gide. Au cours de ces dix années, j’ai choisi d’axer principalement mon activité sur la fiscalité transactionnelle, à la fois en fusions-acquisitions et en transactions immobilières.

Selon vous, qu’est-ce qui a présidé à votre nomination ?

Avant tout, je rappellerai que de manière générale, même en période de crise, le cabinet Gide a toujours eu la volonté de promouvoir de nouveaux associés. Il ne se passe pas une année sans que de nouveaux associés soient cooptés, tant à Paris que dans les bureaux internationaux.
Sinon, même s’il est toujours difficile de répondre à ce type de question, je crois pouvoir dire que l’élection, qui se décide à la majorité des trois quarts, résulte d’un choix très personnel des associés. Tous les associés de Gide me connaissent, la plupart pour avoir travaillé avec moi. C’est d’abord le désir de poursuivre ensemble une œuvre commune qui préside à un tel choix.
Enfin, ma nomination constitue la reconnaissance, par l’ensemble des équipes du cabinet, du travail accompli par le département fiscal. Gide a toujours eu la volonté d'offrir à ses clients des équipes transversales intégrées, capables de rendre à ses clients un service complet dans toutes les branches du droit des affaires. Cet objectif suppose évidemment d’avoir une équipe fiscale suffisamment forte et diversifiée pour répondre à la demande, quel que soit le type de dossier. Par mon élection, les associés de Gide ont certainement voulu confirmer cette ambition et nous inciter à poursuivre.

Quelles sont vos priorités pour votre département ?

Comme je l'ai indiqué auparavant, mon parcours s'inscrit dans le cadre de la croissance du département fiscal. Ma priorité reste évidemment de développer de nouvelles parts de marché afin de continuer à faire croître l’activité de l'équipe. L'objectif est toujours de continuer à recruter de nouveaux collaborateurs et de promouvoir de nouveaux associés, tout en maintenant la qualité du service rendu à nos clients.

Dans un contexte de concurrence accrue, cela suppose de continuer à développer les synergies entre  les équipes fiscales de Paris et celles de nos dix-neuf bureaux étrangers. Le cabinet dans son ensemble a d’ailleurs choisi de développer une stratégie par lignes de métiers, dépassant la séparation entre le bureau de Paris et les bureaux internationaux et reposant sur des équipes transnationales.