Open Law : point sur les défis du programme sur l'économie numérique du droit

Décryptages
Outils
TAILLE DU TEXTE

OpenLawP4Alexis Deborde, Jean Gasnault, Dan Kohn et Thomas Saint-Aubin ont fait le point sur les défis du programme sur l'économie numérique du droit de l'association Open Law lors de leur passage à la Rédaction du Monde du Droit.

Interrogé par Le Monde du Droit, Alexis Deborde a présenté un bilan du défi sur la déontologie des juristes et de la LegalTech dans le cadre du Programme sur l’économie numérique du droit de l’association Open Law qui a abouti à un projet de charte éthique commune à la Legal Tech et aux professionnels du droit
La charte, élaborée sous la direction scientifique d’Olivier Cousi, a défini un premier socle commun qui est actuellement en consultation
Le 4 octobre 2016, Open Law organise un Hackathon à l’EFB qui aura pour objectif d’aboutir à un texte définitif qui sera validé par une commission mixte composée de professionnels du droit et de représentants de la Legal Tech.

Le défi sur les juristes de demain du programme sur l’économie numérique du droit d’Open Law réunit un collectif de professeurs de droit, des personnes travaillant dans des cabinets d’avocats et des legal tech.
"Nous travaillons sur un enjeu qui est d’établir un diagnostic de l’état des compétences des juristes d’aujourd’hui et des attentes qu’il va y avoir dans le cadre du développement de la Legal Tech pour les juristes de demain. Et d’ailleurs, pas seulement les juristes mais aussi les différentes personnes qui vont avoir à travailler dans le monde de la Legal Tech c'est-à-dire les documentalistes, les data scientist ou les informaticiens", a expliqué Jean Gasnault.

En outre, le défi sur l'interprofessionnalité du programme sur l'économie numérique du droit d'Open Law a permis de dresser un inventaire de la Legal Tech et de modéliser une Entreprise Numérique du Droit (END)

Selon Dan Kohn, "Aujourd’hui, tous les spécialistes s’accordent à dire que la technologie appliquée au droit permet justement d’apporter une meilleure automatisation et une plus grande standardisation des process, que cela repose sur un modèle disruptif basé sur l’instantanéité et une offre tarifaire claire." 

Enfin, Thomas Saint-Aubin a présenté un bilan des travaux du défi sur la dématérialisation des procédures et le tribunal du futur. Un des objectifs était de recenser tout ce qu’il reste à faire en matière de dématérialisation des procédures. "Nous avons une vision à peu près globale de ce qu’il reste à dématérialiser au civil, au pénal, en administratif. On a une feuille de route jusqu’en 2025 qui est portée au niveau européen par le programme eJustice", a indiqué Thomas Saint-Aubin.

Arnaud Dumourier (@adumourier)